Dossier spécial

Les déterminants sociaux de la santé

Que disent les données statistiques?


Nous vous invitons à consulter le site Internet du CSSS Bordeaux/Cartierville/St-Laurent qui traite des déterminants sociaux de la santé. Vous y retrouverez beaucoup d’informations, une trousse et une vidéo qui mérite d’être vue! Cela dit, voici quelques données statistiques fort éloquentes extraites de ce site…

Sur la pauvreté1

  • Au Québec, les hommes et les femmes des milieux défavorisés peuvent s’attendre à vivre en santé respectivement en moyenne dix et sept années de moins que ceux et celles des milieux favorisés.
  • Les personnes pauvres ont au moins deux fois plus de risque d’être atteintes d’une maladie grave ou de mourir prématurément que les personnes les plus favorisées.

Sur l’éducation2

  • Les conditions de travail, le revenu et l’état de santé des individus sont liés au niveau d’éducation.
  • Pour l’enfant, l’acquisition de compétences au cours de son enfance et de son adolescence et, en particulier, la réussite scolaire auront un effet sur sa santé toute sa vie durant.
  • Les individus qui ont un faible niveau de scolarité risquent davantage de souffrir des principales maladies chroniques…

Sur le logement3

  • « Maladies infectieuses, maladies chroniques, accidents, problèmes de santé mentale : la recherche a clairement établi des liens entre le logement et divers problèmes de santé. »
  • « Lorsqu’un individu éprouve des difficultés à se loger adéquatement, son état de santé physique et mental peut en être affecté. »
  • « … un locataire incapable de payer son loyer et de subvenir à ses besoins de base est exposé à un stress continuel qui peut être dommageable à long terme. En effet, les systèmes cardiovasculaire et immunitaire sont affectés par les longues périodes de tension, ce qui se traduit à long terme par une plus grande vulnérabilité à une série de problèmes de santé : dépression, infection, diabète, hypertension, crise cardiaque, etc. »

Sur l’environnement social4

« Il existe un lien entre la confiance qui lie les membres d’une communauté et divers indicateurs de santé, et ce, pour la mortalité générale, la mortalité infantile, la mortalité associée à certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires et les cancers. »

« … les personnes isolées socialement ou celles qui ont un réseau social pauvre sont plus susceptibles d’être en mauvaise santé et de décéder prématurément. »

« … les taux de mortalité de plusieurs maladies sont plus élevés chez les personnes qui ont un réseau social pauvre. »