FAQ Admission

 

Informations générales : admission

L’OTSTCFQ est l’abréviation formée des lettres initiales de l’Ordre des Travailleurs Sociaux et des Thérapeutes Conjugaux et Familiaux du Québec. Comme l’indique son nom, l’OTSTCFQ encadre les professions de travailleur social ou de travailleuse sociale (T.S.) et de thérapeute conjugal(e) et familial(e) (T.C.F.), qui possèdent chacune des champs d’exercice spécifiques et clairement définis par le Code des professions du Québec. Ainsi l’OTSTCFQ a le mandat de protéger le public, c’est-à-dire les personnes qui vont rencontrer ces professionnel(le)s (T.S. ou T.C.F.), en contrôlant la compétence et l’intégrité de ses membres. L’OTSTCFQ tient son mandat de l’État québécois.

Pour vous aider :

Actuellement, il existe plusieurs universités offrant le programme et donnant droit au permis de l’Ordre. Le baccalauréat en travail social et la maîtrise en travail social donnent droit au permis de T.S.. Ces programmes sont offerts dans 9 universités. La maîtrise ès sciences appliquées en thérapie conjugale et familiale (cours dispensés en anglais) est uniquement offerte à l’Université McGill.

Pour vous aider :

Il est important de comprendre que votre permis d’exercice est délivré une seule fois lors de votre première demande d’admission. Ensuite, il faut vous inscrire au tableau de l’Ordre pour pouvoir exercer votre profession. Il est de votre responsabilité de maintenir et de renouveler chaque année votre inscription au tableau de l’Ordre. Pour cela, il faut payer votre cotisation annuelle dans le temps imparti.

Retrouvez plus d’informations :

Le tableau de l’OTSTCFQ est un registre des membres T.S. et T.C.F. Celui-ci peut indiquer pour chaque membre son :

  • Nom
  • Prénom
  • Numéro de permis
  • Sexe
  • Autorisation de pratique (T.S., T.C.F., médiateur(-trice) familial(e), psychothérapeute)
  • Coordonnées de l’employeur : nom de l’employeur, adresse du lieu de travail principal, ville, région

Vous avez l’obligation de vous inscrire au tableau si vous souhaitez utiliser le titre professionnel de T.S. et/ou T.C.F. et exercer des activités en lien avec votre profession.

Toute personne qui utilise le titre de T.S. ou T.C.F ou qui exerce une activité professionnelle réservée aux professions, sans être inscrite à notre tableau à titre de membre en règle, commet une infraction et est sujette à une poursuite pénale pour usurpation de titre et/ou exercice illégal de la profession.

Retrouvez plus d’informations sur :

Si vous n’êtes plus inscrit(e) au tableau de l’Ordre et que vous souhaitez devenir membre de nouveau, vous devez procéder à votre réinscription et vous acquitter des frais afférents. La demande de réinscription au tableau se fait depuis Mon espace.

Chaque année, l’OTSTCFQ envoie des courriels à l’adresse courriel que vous avez mentionné pour correspondre avec vous; nous l’appelons couramment le courriel de correspondance. Dans ce courriel, nous vous informons que vous devez renouveler votre inscription avant le 31 mars (art. 85.3 du Code des professions) pour maintenir votre inscription au tableau de l’Ordre. En ce sens, il est de votre responsabilité d’inscrire un courriel de correspondance valide ainsi que de consulter régulièrement votre boîte courriel incluant vos courriels indésirables.

Selon le Code des professions, si vous avez dépassé le délai imparti pour renouveler votre inscription vous devrez procéder à votre réinscription. Une réinscription implique de payer des frais de réinscription de 183,96 $ (taxes incluses), en plus de l’inscription annuelle (cotisation). Chaque année, des membres découvrent les conséquences d’un dépassement des délais. À cet égard, prenez note qu’aucun délai ne sera accordé, peu importe le motif. Il est de votre responsabilité de procéder à votre renouvellement annuel en ligne dans le temps imparti et de payer votre facture avant le 31 mars de chaque année afin de ne pas être pénalisé(e).

Par ailleurs, l’Ordre avisera votre employeur, ce qui peut avoir des répercussions majeures sur votre emploi si celui-ci vous exige d’appartenir à l’Ordre pour exercer la profession. À cet effet, notez qu’il faut compter un délai d’environ deux (2) semaines pour que nous procédions à une réinscription au tableau.

L’OTSTCFQ n’offre pas ce type de service. Si vous souhaitez réorienter votre carrière professionnelle et obtenir une consultation en orientation professionnelle, nous vous invitons à consulter un (une) conseiller(-ère) en orientation. Vous pouvez également consulter les programmes et diplômes donnant accès au permis d’exercice sur notre site internet. Finalement, selon votre expérience professionnelle, vous pourriez peut-être déposer une demande d’admission par voie d’équivalence.

Pour vous aider :

Veuillez trouver différentes questions-réponses vous permettant de réfléchir au dépôt de votre demande d’admission par voie d’équivalence dans la rubrique Demande d’admission par voie d’équivalence.

Veuillez trouver différentes questions-réponses vous permettant de réfléchir au dépôt de votre demande d’admission par voie d’équivalence dans la rubrique Demande d’admission par voie d’équivalence.

 

 

Stage de perfectionnement

Les demandes d’admission et de réinscription plus de 5 ans sont étudiés conformément à l’article 45.3 du Code des professions qui permet au Conseil d’administration d’évaluer la compétence d’une personne qui demande la délivrance d’un permis visée à l’article 42 alors qu’elle satisfait aux conditions qui y sont prévus depuis un nombre d’années supérieur à celui prévu à cet effet par le Règlement sur les stages de perfectionnement de l’OTSTCFQ (c. C-26, r. 296).

Cette rubrique STAGE DE PERFECTIONNEMENT s’adresse seulement aux :

  • titulaires d’un diplôme universitaire en travail social et thérapie conjugale et familiale obtenu au Québec et ayant eu leur diplôme il y a plus de 5 ans;
  • aux personnes ayant été membres de l’Ordre auparavant à titre de T.S. ou T.C.F., mais ayant été absent(e)s du tableau de l’Ordre durant plus de 5 ans.

Note : Un stage est une formation pratique. À l’Ordre, un stage de perfectionnement peut désigner une période de formation pratique ou des formations dispensées par l’Ordre ou bien une combinaison de ces deux types de perfectionnement.

Demande d’amission plus de 5 ans

Signifie que vous avez obtenu votre diplôme il y a plus de cinq ans (date à date), mais que vous ne vous êtes jamais inscrit(e) au tableau de l’Ordre depuis son obtention. Dans ce cadre, vous réalisez votre première demande d’admission pour obtenir votre permis d’exercice puis votre première inscription au tableau de l’Ordre, cinq ans après avoir obtenu votre diplôme.

Demande de réinscription plus de 5 ans

Signifie que depuis les cinq dernières années, vous ne vous étiez pas réinscrit(e) au tableau de l’Ordre (date à date). Vous aviez déjà obtenu votre permis d’exercice. Dans le cadre d’une demande de réinscription au tableau (plus de 5ans), vous n’êtes plus membres depuis plus de 5 ans.

En vertu du Règlement sur les stages de perfectionnementsi vous êtes candidat(e) à une de nos professions et diplômé(e) depuis plus de 5 ans ou absent(e) du tableau de l’Ordre depuis plus de 5 ans, vous pourriez vous voir imposer un stage de perfectionnement lors de votre demande d’admission ou de réinscription au tableau de l’Ordre.

Le stage de perfectionnement est un moment propice à la mise à jour des compétences pour le (la) professionnel(le) étant donné l’évolution de la profession dans les cinq dernières années. Il peut inclure une formation pratique ou des cours ou bien une combinaison des deux, selon l’évaluation de votre dossier. Vous devrez réaliser ces exigences dans un délai imparti. Plus précisément :

  • Une période de formation pratique vise la mise à jour des compétences professionnelles dans la réalisation d’un processus complet d’intervention en travail social ou en thérapie conjugale et familiale, sur la base des grandes étapes du processus d’intervention, issues du Référentiel d’activité professionnelle lié à l’exercice de la profession de travailleuse sociale ou travailleur social au Québec ou du Référentiel d’activité professionnelle lié à l’exercice de la profession de thérapeute conjugale et familiale ou thérapeute conjugal et familial au Québec, dans un milieu où vous êtes en mesure d’exercer les activités professionnelles sous la supervision d’un(e) membre de l’Ordre détenant un permis de T.S. ou de T.C.F. Notez que la formation pratique N’EST PAS un stage en travail social ou en thérapie conjugale et familiale comme le font les étudiant(e)s ou certain(e)s candidat(e)s dont les dossiers sont étudiés par voie d’équivalence, mais bien un temps de perfectionnement en emploi. Durant cette formation pratique, pouvant s’étayer jusqu’à un maximum de 800 heures incluant une supervision directe pouvant aller jusqu’à 80 heures (hors stage en pratique autonome), le (la) superviseur(e) s’engage à assurer votre supervision selon le nombre d’heures demandé par l’Ordre et à faire parvenir le résultat de son évaluation à la mi-stage (évaluation formative) puis à la fin du stage (évaluation sommative).
  • La participation à des formations dispensées par l’Ordre, dont notamment :
    • Code de déontologie des membres de l’OTSTCFQ : un référent incontournable pour l’agir professionnel,
    • Exercice des professions de T.S. et T.C.F. au regard du cadre législatif et des normes de pratique,
    • Consentement, confidentialité et protection des personnes vulnérables,
    • Tenue de dossiers et rédaction de notes : reflet du processus clinique et de la posture professionnelle,
    • Évaluation du fonctionnement social.

L’Ordre n’impose pas obligatoirement un stage de perfectionnement aux candidat(e)s à la profession. Afin d’étudier votre candidature, vous devez déposer un dossier complet comportant tous les documents pertinents ou explicatifs des 5 dernières années et payer les frais d’ouverture et d’étude de dossier. Notre objectif est toujours d’évaluer si vous avez pu maintenir à jour les compétences nécessaires à l’exercice de la profession afin de garantir la protection du public.

Vous devez réunir tous les documents pertinents ou explicatifs (ex. : CV, attestations officielles d’emploi, de formations, de supervision, fiche d’auto-évaluation, etc.) pour faire la démonstration du maintien de vos compétences au cours des cinq dernières années pour l’exercice de la profession. Dès que vous avez réuni tous les documents requis pour votre dossier, vous pouvez déposer en ligne votre demande d’admission plus de 5 ans ou de réinscription plus de 5 ans à l’OTSTCFQ en payant les frais associés.

Dans un premier temps, la Direction des admissions procédera à l’étude de votre dossier et préparera une Grille d’analyse pour l’étude des dossiers plus de 5 ans basée sur le Règlement sur les stages de perfectionnement des membres de l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec. Cette grille d’analyse est complétée à partir des documents que vous avez fournis. L’étude du dossier permet à l’Ordre d’évaluer votre expérience professionnelle à savoir si vous avez pu maintenir à jour les compétences nécessaires à l’exercice de la profession au cours des cinq dernières années, cela afin de garantir la protection du public.

Dans un second temps, votre dossier passera par le Comité des admissions et des équivalences (CAE) qui recommandera ou non l’imposition d’un stage de perfectionnement (comprenant une période de formation pratique et/ou des cours). L’imposition d’un stage de perfectionnement n’est pas automatique.

  • Si aucune imposition de stage de perfectionnement n’est recommandée, vous pourrez vous inscrire au tableau de l’Ordre et vous n’aurez pas de formation pratique ou de formations dispensées par l’Ordre à réaliser.
  • Si le CAE vous impose un stage de perfectionnement, vous pourrez vous inscrire au tableau de l’Ordre, mais celui-ci pourra imposer des limitations de pratique. Vous aurez des exigences à réaliser, dans un délai imparti.

Dans tous les cas, cette décision vous sera communiquée par courriel. Celle-ci sera accompagnée d’une grille d’analyse qui vous permettra de comprendre comment votre dossier a été étudié.

Si, au terme de ce processus, vous êtes insatisfait(e), vous pouvez vous adresser au Commissaire à l’admission aux professions. Celui-ci reçoit toute plainte relative à l’admission à une profession et, lorsqu’approprié, donne son avis et fait des recommandations à l’Ordre à cet égard.

Pour vous aider :

Le CAE peut décider de vous :

  • délivrer un permis ou vous autoriser à vous inscrire au tableau de l’Ordre sans imposition de stage de perfectionnement;
  • délivrer un permis ou vous autoriser à vous inscrire au tableau de l’Ordre avec imposition d’un stage de perfectionnement;
  • délivrer un permis ou vous autoriser à vous inscrire au tableau de l’Ordre avec imposition de stage de perfectionnement incluant une limitation du droit de pratique pendant la totalité ou une partie du stage (une limitation peut notamment concerner les lieux de pratique autorisés, les activités professionnelles autorisées, la surveillance dont doivent faire l’objet les activités professionnelles);
  • refuser la délivrance du permis ou l’inscription au tableau de l’Ordre.

Avant de débuter votre formation pratiquevous devez obtenir l’autorisation de la Direction des admissions afin de faire approuver votre milieu et votre superviseur(e) de stage. À cet effet, vous devrez compléter le Contrat de supervision de stage et le transmettre à [email protected].

En vue d’offrir au membre la plus grande souplesse, l’Ordre n’établit pas de modalités relatives à l’organisation de l’horaire du stage. Vous devez proposer un échéancier à l’Ordre et ce dernier doit être approuvé par la Direction des admissions. Toutefois, il est souhaitable que vous consacriez un minimum de 2 jours par semaine au stage, et ce, pour pouvoir bénéficier des fins pédagogiques et d’acquisition des compétences.

Un stage ne peut s’échelonner sur une période de plus de 12 mois consécutifs. La formation pratique peut être effectuée à temps complet ou à temps partiel, dans le cadre d’un emploi rémunéré ou non.

Une fois que vous avez débuté votre formation pratique, le (la) superviseur(e) s’engage à assurer votre supervision selon le nombre d’heures demandé par le CAE et à faire parvenir le résultat de son évaluation à la mi-stage (évaluation formative), puis à la fin du stage (évaluation sommative). Vous trouverez le rapport d’évaluation de stage dans le Guide d’évaluation de stage.

Supervision de la formation pratique (hors pratique autonome)

Le nombre d’heures de supervision directe doit correspondre à au moins 10 % du nombre d’heures de pratique. Par exemple, 80 heures de supervision dans le cadre d’une formation pratique de 800 heures ou bien 50 heures de supervision dans le cadre d’une formation pratique de 500 heures.

Si vous souhaitez réaliser votre stage en pratique autonome, veuillez-vous référer à la question : Puis-je réaliser mon stage de perfectionnement dans le cadre de ma pratique autonome?

Exigences à l’égard du (de la) superviseur(e)

Un(e) superviseur(e) de stage ne peut pas être en conflits d’intérêt ou en apparence de conflits d’intérêts. Il (elle) pourrait se trouver en conflit d’intérêts dans les situations suivantes :

  • s’il (elle) est un(e) collègue du même programme ou de la même équipe que vous
  • s’il (elle) est votre supérieur(e) hiérarchique
  • s’il (elle) a travaillé très étroitement avec vous dans les dernières années
  • s’il (elle) a des liens conjugaux, familiaux ou d’amitié avec vous.

Critères d’éligibilité d’un(e) superviseur(e)

Le (la) superviseur(e) devra répondre aux critères suivants :

  • Être membre de l’OTSTCFQ depuis au moins 3 ans, à titre de T.S. ou T.C.F., selon votre profession;
  • Avoir au moins 5 ans d’expérience professionnelle (la personne qui supervisera doit joindre son curriculum vitae à l’appui);
  • Avoir suivi une formation portant sur la supervision ou avoir supervisé des stagiaires ou de nouveaux(-elles) employé(e)s en travail social ou thérapie conjugale et familiale antérieurement;
  • Démontrer une bonne pratique professionnelle;
  • Ne jamais avoir fait l’objet de décisions disciplinaires.

Pour vous aider :

L’exercice des activités professionnelles de T.S. ou T.C.F. en pratique autonome, par une personne visée par le Règlement sur le stage de perfectionnement, soulève des questions d’ordre professionnel et pratique. Même si l’Ordre n’impose aucune exigence, à l’heure actuelle, relativement à l’exercice de la profession en pratique autonome, l’encadrement de ces personnes est essentiel. Cependant, il n’est pas pertinent d’imposer un stage de perfectionnement en établissement aux personnes exerçant déjà ou prévoyant exercer uniquement en pratique autonome.

Toute demande de projet de stage en pratique autonome devra être étudiée par la Direction des admissions. En fonction de votre parcours professionnel, le nombre d’heures de supervision exigées (10 % du nombre d’heures de stage) pourrait être haussé par la Direction des admissions afin de s’assurer d’un encadrement rigoureux.

Exigences à l’égard du (de la) superviseur(e)

Un(e) superviseur(e) de stage ne peut pas être en conflits d’intérêt ou en apparence de conflits d’intérêts. Il (elle) pourrait se trouver en conflit d’intérêts dans les situations suivantes :

  • s’il (elle) est un(e) collègue du même programme ou de la même équipe que vous;
  • s’il (elle) est votre supérieur(e) hiérarchique;
  • s’il (elle) a travaillé très étroitement avec vous dans les dernières années;
  • s’il (elle) a des liens conjugaux, familiaux ou d’amitié avec vous.

Critères d’éligibilité d’un(e) superviseur(e)

Le (la) superviseur(e) de stage devra répondre aux critères suivants :

  • Être membre de l’OTSTCFQ depuis au moins 10 ans, à titre de T.S. ou T.C.F., selon votre profession;
  • Posséder au moins 10 ans d’expérience professionnelle en pratique autonome;
  • Avoir supervisé des stagiaires en travail social ou thérapie conjugale et familiale antérieurement;
  • Avoir suivi une formation portant sur la supervision;
  • Avoir été inspecté(e) par l’OTSTCFQ au cours des 10 dernières années et avoir démontré une bonne pratique professionnelle;
  • Ne jamais avoir fait l’objet de décisions disciplinaires

Si le Comité des admissions et des équivalences (CAE) recommande une imposition de stage de perfectionnement (période de formation pratique ou de formations dispensées par l’Ordre), vous pouvez vous inscrire au tableau de l’Ordre. Ainsi, vous pourrez réaliser vos heures de formation pratique et vos formations dans le cadre d’un emploi rémunéré sur un poste de T.S. ou de T.C.F., selon votre cas. Toutefois, vous devrez exercer votre profession sous supervision tant et aussi longtemps que vos exigences n’auront pas été complétées.

Pour rappel, un stage de perfectionnement n’est pas un stage en travail social ou un stage en thérapie conjugale et familiale comme le font les étudiant(e)s ou certains candidat(e)s dont les dossiers sont étudiés par voie d’équivalence, mais bien un temps de perfectionnement en emploi. Durant cette formation pratique, pouvant s’étayer jusqu’à un maximum de 800 heures incluant une supervision directe pouvant aller jusqu’à 80 heures, vous devrez fournir deux rapports d’évaluation de stage (formative et sommative). Si l’OTSTCFQ vous impose un stage de perfectionnement, vous pourrez réaliser votre période de formation pratique en étant membre de l’Ordre si vous vous inscrivez au tableau de l’Ordre (par le paiement de votre inscription annuelle).

Par exemple, vous pouvez postuler à des postes de T.S., toutefois vous devrez vous assurer, à l’interne ou à l’externe, de bénéficier d’une supervision clinique et de suivre vos formations, le cas échéant, ainsi que répondre aux exigences de l’Ordre et fournir vos évaluations de stages.

En tant que professionnel(le) inscrit(e) au tableau de l’Ordre, même avec une imposition de stage de perfectionnement, vous êtes membre de l’OTSTCFQ. Vous pouvez postuler à des postes de T.S. ou T.C.F. et exercer votre profession. Le stage de perfectionnement ne remet pas en doute vos diplômes et vos formations; il participe simplement à la mise à jour de vos compétences compte tenu l’évolution de la profession et au regard de la protection du public.

Puisque vous devrez être supervisé(e), vous pourriez, soit convenir avec votre employeur d’une supervision à l’interne, soit vous devrez trouver par vous-même une supervision externe auprès d’un(e) professionnelle T.S. ou T.C.F.

Note : Les frais associés au stage de perfectionnement peuvent être élevés puisqu’ils impliquent l’inscription à des formations et, au besoin, à de la supervision privée.

Le (la) superviseur(e) s’engage à assurer votre supervision selon le nombre d’heures demandé par le CAE et à faire parvenir le résultat de son évaluation à la mi-stage (évaluation formative) puis à la fin du stage (évaluation sommative).

Pour précision :

  • Vous pouvez être embauché(e) à titre de T.S. et exercer la profession, incluant les activités réservées, sous la supervision d’un(e) T.S. ou vous pouvez être embauché(e) à titre de T.C.F. et exercer la profession, incluant les activités réservées, sous la supervision d’un(e) T.C.F.
  • Vous pouvez débuter votre recherche d’emploi et expliquer à l’employeur le besoin de supervision pour le nombre d’heures de stage demandé par l’Ordre au moment de l’embauche.
  • L’employeur peut communiquer avec la Direction des admissions pour clarifier toute question relative au permis d’exercice et/ou au stage de perfectionnement.
  • Vous pouvez réaliser votre formation pratique dans votre milieu de travail pourvu que le milieu vous permette de réaliser un processus complet d’intervention en travail social ou en thérapie conjugale et familiale.
  • La formation pratique peut être réalisée en contexte institutionnel (ex. : CISSS, CIUSSS), dans le milieu communautaire ou en pratique autonome. Toutefois, pour les T.S., il n’est pas recommandé de réaliser votre stage en pratique autonome.
  • La supervision peut être offerte par le milieu de travail aussi longtemps qu’il n’y a pas de conflit d’intérêt. Pour plus d’information, veuillez-vous référer aux questions suivantes : Comment s’organise la formation pratique? Qui peut me superviser?

Lorsque toutes les exigences auront été respectées, votre dossier, incluant votre rapport final de stage et les attestations de participation de formation, sera soumis au CAE. Celui-ci décidera de la réussite ou de l’échec du stage de perfectionnement. En cas d’échec, la formation pratique devra être reprise.

 

 

Diplômé(e) du Québec en travail social ou thérapie conjugale et familiale

si vous êtes diplômé(e) d’un des diplômes donnant accès au permis de T.S. vous pouvez devenir membre de l’OTSTCFQ. Pour cela, vous devez remplir une demande d’admission en ligne afin d’obtenir un permis d’exercice puis faire votre inscription au tableau de l’Ordre.

Pour vous aider :

Actuellement, seulement le diplôme de Master of Science (Applied) Couple and Family Therapy de l’Université McGill donne accès au permis de thérapeute conjugal(e) et familial(e) par notre ordre.

Pour devenir membre de l’OTSTCFQ à titre de T.C.F., vous devrez remplir une demande d’admission en ligne afin d’obtenir un permis d’exercice, puis vous devrez faire votre inscription au tableau de l’Ordre. Pour cela, vous trouverez les différents documents à nous faire parvenir sur notre site internet :

Concernant le développement d’un programme de maîtrise universitaire francophone en thérapie conjugale et familiale (TCF) au Québec, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a décidé de suspendre le projet en 2024. En conséquence, l’Ordre a entrepris un partenariat avec d’autres milieux universitaires québécois pour assurer le développement d’un tel programme, le plus rapidement possible.

Depuis 2018, l’OTSTCFQ conserve une liste de personnes intéressées à connaitre l’avancement du projet de maitrise francophone en TCF au Québec. Si vous ne faites pas encore partie de cette liste et que vous souhaitez qu’on vous informe périodiquement des développements à ce sujet, veuillez l’indiquer en complétant ce formulaire ou encore en écrivant à [email protected] et en spécifiant votre nom, votre ville, l’adresse courriel et le numéro de téléphone pour vous joindre.

Si vous avez obtenu un diplôme en travail social ou en thérapie conjugale et familiale de l’Université McGill, vous devrez joindre à votre demande d’admission l’un des documents suivants :

  • l’original ou une copie certifiée conforme du diplôme ou du relevé final de notes émis par le ministère de l’Éducation du Québec attestant de la date d’obtention du diplôme d’études secondaires au Québec, ou
  • les relevés officiels de notes attestant que vous avez complété des études secondaires ou post-secondaires totalisant 3 années entièrement en français et à temps plein, ou
  • l’attestation de réussite de l’examen de l’Office québécois de la langue française.

Si vous ne détenez aucun des documents requis, vous devrez vous inscrire à l’Office québécois de la langue française pour vous soumettre à l’examen de français, car vous ne serez pas considéré(e) comme possédant une connaissance appropriée du français pour l’exercice de la profession. Vous devez réussir l’examen de français avant d’obtenir votre permis de l’ordre.

 Pour vous aider : 

Si vous avez obtenu un diplôme de maîtrise en travail social, vous devrez joindre à votre demande d’admission l’un des documents suivants :

  • l’original ou une copie certifiée conforme du diplôme ou du relevé final de notes émis par le ministère de l’Éducation du Québec attestant de la date d’obtention du diplôme d’études secondaires au Québec, ou
  • les relevés officiels de notes attestant que vous avez complété des études secondaires ou post-secondaires totalisant 3 années entièrement en français et à temps plein, ou
  • l’attestation de réussite de l’examen de l’Office québécois de la langue française.

Si vous ne détenez aucun des documents requis, vous devrez vous inscrire à l’Office québécois de la langue française pour vous soumettre à l’examen de français, car vous ne serez pas considéré(e) comme possédant une connaissance appropriée du français pour l’exercice de la profession. Nous pourrons vous délivrer un permis d’exercice temporaire (art. 37 de la Charte de la langue française). Ensuite, un permis d’exercice régulier pourra vous être délivré(e) dès que vous nous fournirez la preuve de la réussite de l’examen.

Pour vous aider : 

Selon le gouvernement du Québec, des bourses incitatives s’ajoutent au programme de prêts et bourses actuel dès la session d’automne 2022. Les bourses seront remises aux étudiantes et étudiants après chaque session réussie à temps plein :

  • 2 500 $ à l’ordre universitaire, pour un total de 15 000 $ pour un programme de trois ans et de 20 000 $ pour un programme de quatre ans.

Les détails concernant la marche à suivre pour soumettre une demande de bourse ou pour obtenir plus d’informations sur le programme de bourses seront précisés ultérieurement. Notez que seulement les programmes du baccalauréat en travail social ainsi que de maîtrise en travail social profil intervention/stage sont admissibles (non le profil recherche).

Pour vous aider :

Veuillez-vous rendre sur le site Internet du Gouvernement du Québec afin de consulter les deux arrangements de reconnaissance mutuelle (ARM) des qualifications professionnelles signés entre le Québec et la Suisse et entre le Québec et la France et connaître les conditions d’obtention d’un permis d’exercice pour les professions d’assistant(e) social(e) (Suisse) et d’assistant(e) de service social (France).

Pour vous aider :

Courriel de contact :

 

 

Professionnel(le)s issu(e)s de l’immigration

CFETS est l’abréviation utilisée pour les candidat(e)s formé(e)s à l’étranger en travail social.

Si vous avez fait des études en travail social ou service social à l’étranger (hors Canada) et que vous déposez une demande d’admission par voie d’équivalence pour obtenir le titre de travailleur(-euse) social(e) vous serez considéré(e) comme CFETS.

Nous avons créé un guide en français, spécifiquement à l’intention des CFETS, grâce à un projet financé par le MIFI (Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec).

Retrouvez plus d’informations :

CFETCF est l’abréviation utilisée pour les candidat(e)s formé(e)s à l’étranger en thérapie conjugale et familiale.

Si vous avez fait des études en thérapie conjugale et familiale de niveau maîtrise/master à l’étranger (hors Canada) et que vous déposez une demande d’admission par voie d’équivalence pour obtenir le titre de thérapeute conjugal(e) et familial(e), vous serez considéré(e) comme CFETCF.

 Notes : Si vous n’avez pas réalisé vos études dans la discipline professionnelle, vous serez considéré(e) comme un(e) candidat(e) formé(e) à l’étranger dans une discipline/domaine apparenté. Veuillez-vous référer à la rubrique : Demande d’admission par voie d’équivalence.

L’Ordre n’a pas le mandat du gouvernement québécois pour accompagner les candidat(e)s à la profession et ses membres dans leurs démarches d’immigration. Si vous souhaitez être autorisé(e) à travailler sur le territoire, faire un stage ou des études, veuillez-vous renseigner directement auprès des autorités compétentes. Pour cela, vous pouvez vous rendre sur le site du Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec (MIFI) et sur le site Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (gouvernement du Canada).

Toutefois, si vous avez déposé une demande d’admission pour une de nos professions avant votre arrivée sur le territoire, il nous fera plaisir de vous fournir une lettre à joindre à votre dossier d’immigration confirmant que vous avez débuté le processus de demande d’admission auprès de l’OTSTCFQ.

Pour vous aider :

L’Ordre n’a pas le mandat du gouvernement québécois pour recruter des professionnel(le)s issu(e)s de l’immigration.

« Recrutement Santé Québec (RSQ) est le service de recrutement officiel du ministère de la Santé et des Services sociaux pour les personnes diplômées en santé et services sociaux hors Canada. RSQ facilite le recrutement, l’accueil et l’intégration des professionnels de la santé et des services sociaux diplômés hors Canada qui maîtrisent le français. Il accompagne et aide les candidats et les établissements durant les démarches de recrutement et d’immigration. Ses services sont gratuits. »

À notre connaissance, il n’existe aucun service officiel qui recrute à l’étranger pour la profession de thérapeute conjugal(e) et familial(e).

Pour vous aider :

Qualifications Québec dispose de personnes conseillères qui pourront vous guider vers les ressources et services les plus pertinents pour faire reconnaître, en tout ou en partie, votre formation et vos compétences. Les services sont offerts en français ou en anglais.

« Le portail Qualifications Québec est une initiative financée par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec. Ce portail, universel et gratuit, s’adresse aux personnes souhaitant faire reconnaître leurs compétences au Québec, quel que soit le lieu où elles les ont acquises. Ce portail s’adresse à tous, notamment aux personnes candidates à l’immigration ainsi qu’aux personnes immigrantes. »

Pour vous aider :

Le permis d’exercice est un document conditionnant l’exercice d’une profession sur le territoire québécois, « une autorisation conditionnelle de pratique professionnelle » délivrée par un Ordre. L’OTSTCFQ délivre des permis d’exercice de T.S. et de T.C.F. lors de la première demande d’admission. Il faut être inscrit(e) au tableau de l’Ordre pour pouvoir porter le titre professionnel et exercer sa profession.

Le permis d’exercice et l’inscription au tableau de l’Ordre autorisent à porter le titre de T.S. et/ou T.C.F. au Québec seulement. Il donne la possibilité d’exercer sur des postes de T.S. ou de T.C.F. au Québec, sous réserve d’avoir une autorisation de travail (permis d’immigration ou carte de résidence permanente) des services d’immigration du Canada. Ainsi, le permis d’exercice de l’Ordre ne suffit pas pour avoir le droit de travailler au Québec si vous n’êtes pas citoyen(ne) canadien(ne).

Le permis d’immigration (ex : Permis Vacances Travail (PVT), permis de travail fermé, permis d’étude, etc.) ou la carte de résidence permanente est délivré par les services d’immigration du Canada. Il autorise, selon le cas, à travailler sur le territoire, faire un stage, étudier, etc. sous certaines conditions.

Finalement, les démarches de demande de permis d’exercice en vertu de l’Arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) ou d’admission par voie d’équivalence de diplôme ou de formation sont indépendantes du processus d’immigration.

Pour vous aider :

La Direction des admissions s’occupe, entre autres, de réceptionner et évaluer les dossiers des candidat(e)s qui souhaitent faire une demande d’admission à l’OTSTCFQ pour obtenir un permis d’exercice de T.S. ou de T.C.F. Cependant, nous n’avons pas de mandat pour référer nos membres ou les aider dans leurs recherches d’emploi, ni pour les accompagner dans leur immigration. Nous vous conseillons de regarder les questions : L’Ordre recrute-t-il des travailleuses sociales ou des travailleurs sociaux étrangers pour exercer au Québec? et Quels sont les organismes qui pourraient m’orienter quant à mes qualifications professionnelles ou ma recherche d’emploi? Et pour mon intégration au Québec?

Concernant votre insertion professionnelle, nous vous conseillons de consulter le Guide d’information pour les candidates formées à l’étranger en travail social (CFETS). De plus, vous trouverez une formation gratuite sur l’intégration au monde professionnel québécois qui pourra vous orienter sur les possibles lieux d’exercice au Québec.

Pour vous aider :

Avant tout, il faut prendre connaissance des différentes provinces au sein du Canada, car le territoire est vaste. Ainsi, chaque province a ses propres réglementations concernant la profession de travailleur(-euse) social(e). Nous vous conseillons de communiquer avec l’organisme de réglementation de la province ou du territoire où vous souhaitez exercer; vous les trouverez sur le site de l’Association canadienne des travailleuses et travailleurs sociaux (ACTS).

Pour pouvoir exercer dans toutes les provinces du Canada, vous devrez être membre de l’organisme de réglementation dans chacune des provinces ou territoire.

Pour information, généralement, les professionnel(le)s sont membres de l’organisme de réglementation d’une province ou deux selon leur lieu d’habitation et d’exercice.

Retrouvez plus d’informations :

Si vous devenez membre de l’OTSTCFQ, vous pourrez seulement exercer au Québec, car notre ordre encadre la pratique professionnelle au Québec. Si vous êtes membre de notre ordre à titre de travailleur social ou travailleuse sociale, il sera éventuellement plus facile de vous inscrire dans une autre province ou un autre territoire auprès d’une ou de plusieurs autorités canadiennes de réglementation du travail social étant donné que vous serez déjà membre T.S. de notre ordre. Veuillez-vous renseigner directement auprès des organismes de réglementation de la province ou du territoire qui vous intéresse.

Retrouvez plus d’informations :

Actuellement, le Québec bénéficie d’une entente de mobilité professionnelle avec la France et la Suisse. À cet effet, deux arrangements de reconnaissance mutuelle ont été conclus et permettent aux assistantes et assistants sociaux de France et de Suisse (non valide pour les DEASS obtenus par VAE) d’obtenir leur permis de T.S. auprès de notre ordre pour exercer au Québec. Tous les autres diplômé(e)s doivent faire une demande d’admission par voie d’équivalence.

Ainsi, si vous êtes diplômé(e) en travail social ou en service social, vous pourriez devenir membre de l’OTSTCFQ selon certaines conditions en faisant une demande d’admission par voie d’équivalence. Vous retrouvez plus d’informations dans le Guide d’information pour les candidates formées à l’étranger en travail social (CFETS).

Pour vous aider :

Notre ordre ne délivre pas d’évaluation comparative des études effectuées hors du Québec. Vous pouvez demander votre évaluation comparative des études effectuées hors du Québec auprès du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec (MIFI)

Comme le précise le MIFI :

« L’évaluation comparative des études effectuées hors du Québec (évaluation comparative) compare deux systèmes éducatifs officiels de façon générale. Elle permet de mieux comprendre les diplômes obtenus à l’étranger. Elle indique à quel niveau scolaire et à quel domaine de formation du Québec peuvent être comparées les études effectuées à l’extérieur du Canada. L’évaluation comparative est un avis d’expert (opinion). Elle est délivrée à titre indicatif seulement. L’évaluation comparative n’est pas un diplôme ni une équivalence de diplôme. L’évaluation comparative est un outil d’insertion professionnelle. Elle n’est pas requise pour présenter une demande d’immigration. Elle ne crée aucune obligation, mais peut être utilisée dans le processus d’embauche ou d’admission :

  • Des employeurs;
  • Des organismes de réglementation;
  • Des établissements d’enseignement.

Par exemple, pour accéder aux emplois de la fonction publique québécoise, l’évaluation comparative pourrait être considérée au même titre que les diplômes obtenus au Québec. »

Pour compléter, l’Ordre utilise effectivement l’évaluation comparative dans le cadre du processus d’admission par voie d’équivalence. C’est pourquoi vous devez soumettre votre propre évaluation comparative du MIFI mais également plusieurs autres documents tels que le diplôme, le relevé de notes, les attestations de travail, etc.

L’Ordre émet des recommandations pour une équivalence de diplôme ou de formation pour nos deux professions : T.S. et T.C.F.

Il est possible que des personnes candidates étant formées à l’étranger et possédant un permis d’exercice de T.S. se font demander une évaluation comparative des études effectuées hors du Québec par leur employeur, malgré l’équivalence obtenue par l’Ordre.

Pour vous aider :

Concernant la demande d’un crédit, il existe Microcrédit Montréal (anciennement ACEM) qui est un organisme de charité, au service de la population vulnérable depuis 30 ans :

« Grâce au programme de prêts offert par Microcrédit Montréal, vous pouvez en tant que professionnel formé à l’étranger, obtenir un financement allant jusqu’à 15 000 $ pour accélérer la reconnaissance de vos compétences et travailler dans votre domaine au Québec. »

Retrouvez plus d’informations :

Retrouvez aussi Le Moulin Microcrédits qui :

« Est un organisme de bienfaisance enregistré qui soutient les personnes immigrantes et réfugiées au Canada depuis 2005. Le Moulin offre des prêts allant jusqu’à 15 000 $ à faible taux d’intérêt aux personnes immigrantes et réfugiées qui souhaitent réaliser leurs objectifs de carrière au Canada. »

Retrouvez plus d’informations :

Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec propose le Programme d’aide financière pour la formation d’appoint en reconnaissance des compétences (PAFFARC). « Ce programme vous permet de recevoir des allocations pour suivre une formation d’appoint [cours universitaires, stage et formations dispensées par l’OTSTCFQ] qui vous permettra d’obtenir la reconnaissance de vos compétences par un organisme de réglementation. »

Les professions de T.S. et de T.C.F. font partie des professions admissibles au PAFFARC.

Pour vous aider :

 

 

 

Diplômes bénéficiant de l’ARM France et Suisse

Depuis 2010, il existe un arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) de qualification professionnelle entre la profession de T.S. et le DEASS. Les DEASS qui n’ont pas obtenu leur diplôme par validation des acquis de l’expérience (VAE) peuvent demander le permis de T.S. et leur inscription au tableau de l’Ordre auprès de l’OTSTCFQ. Cela signifie que vous n’avez pas à faire reconnaître vos compétences par le biais d’une demande d’admission par voie d’équivalence : elles sont déjà reconnues.

Pour vous aider :

Depuis 2023, il existe un arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) de qualification professionnelle entre la profession de T.S. et le bachelor en travail social, filière service social de Suisse. Cela signifie que vous n’avez pas à faire reconnaître vos compétences par le biais d’une demande d’admission par voie d’équivalence : elles sont déjà reconnues. L’entente ne concerne pas les personnes bénéficiant d’un certificat fédéral de capacité (CFC) par validation des acquis de l’expérience.

Retrouvez plus d’informations:

Comme précisé dans l’Entente: « L’Entente ne modifie pas les règles d’immigration au Québec. Les personnes qui souhaitent immigrer au Québec continuent d’être soumises aux mêmes règles d’immigration. Vous devez donc effectuer les démarches d’immigration requises pour obtenir le titre de séjour approprié, que ce soit pour une demande de travailleur permanent, pour une demande de travailleur temporaire ou pour suivre les stages ou les formations exigés pour obtenir un permis d’exercice. »

Retrouvez plus d’informations dans la section Professionnel(le)s issu(e)s de l’immigration

L’arrangement de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles (ARM) conclu par l’Ordre en vertu de l’Entente entre le Québec et la France permet seulement aux personnes qui ont obtenu un DEASS délivré à la suite d’une formation de 3 ans, suivie en France, de se prévaloir de l’ARM. Cela signifie que, si vous n’avez pas réalisé les trois années de formation et que vous avez obtenu votre diplôme par validation des acquis de l’expérience, vous ne pouvez pas bénéficier de cet ARM. Vous devez déposer une demande d’admission par voie d’équivalence.

Veuillez consulter la rubrique Demande d’admission par voie d’équivalence.

Note : Il peut être important de se renseigner avant d’immigrer, car certains documents à fournir ne sont disponibles que dans votre pays d’origine.

Les demandes d’admission se font exclusivement en ligne. Retrouvez plus d’informations sur notre page diplôme bénéficiant de l’ARM France et Suisse.

Le délai de traitement dépend de plusieurs étapes :

  • La demande d’admission (1 à 2 semaines)
  • La demande d’inscription (1 à 2 semaines)
  • L’émission du permis (3 à 8 semaines)

La demande d’admission correspond à l’étape d’étude de votre dossier et peut prendre entre 1 à 2 semaines. Le paiement de votre demande d’admission vous permet de passer au statut de « candidat(e) à l’admission » et vous permet de compléter la formation d’appoint.

La demande d’inscription correspond à l’étape où vous faites votre demande d’inscription au tableau de l’Ordre via Mon espace et dépend de votre temps de complétion du formulaire. Une fois celui-ci complété, il peut s’écouler d’1 à 2 semaines avant que nous vous autorisions à vous inscrire au Tableau de l’Ordre.

L’émission du permis d’exercice nécessite un délai de 3 à 8 semaines. Vous le recevrez par la poste et vous devrez l’afficher à la vue du public. En attendant, vous pourrez accéder dans Mon espace à votre carte de membre ainsi qu’à votre reçu aux fins d’impôt.

En résumé, le délai de traitement pour l’obtention de votre permis dépendra de votre date d’inscription au Tableau.

Formation d’appoint :

  • Vous pouvez réaliser la formation d’appoint avant de faire votre demande d’inscription au Tableau. À ce compte-là, vous ne bénéficierez pas d’un permis d’exercice de T.S. Vous obtiendrez votre permis de T.S. une fois la demande d’inscription complétée et payée.
  • Si vous souhaitez obtenir un permis d’exercice de T.S., avant d’avoir suivi la formation d’appoint, vous pourrez procéder à votre demande d’inscription. Toutefois, votre permis d’exercice sera temporaire et aura une limitation jusqu’à la complétion de votre formation d’appoint.

 Note : Le délai de traitement indiqué ci-dessus débute à compter du moment où le dossier est complet, c’est-à-dire que vous avez fourni tous les documents demandés par la direction et payé votre demande.

Pour vous aider :

Cependant, si la question concerne les délais pour votre projet d’immigration, nous n’avons aucune idée des délais occasionnés par ces démarches et du temps nécessaire pour votre immigration. Veuillez consulter la rubrique : Professionnel(le)s issu(e)s de l’immigration.

 

 

Demande d’admission par voie d’équivalence

L’admission par voie d’équivalence est la reconnaissance, par le Conseil d’administration de l’OTSTCFQ, de la valeur de votre diplôme délivré par un établissement d’enseignement situé hors du Québec et/ou de votre formation acquise au Québec ou ailleurs, qui démontre que vous avez les compétences équivalentes à un(e) T.S. ou T.C.F. diplômé(e) du Québec d’après le Règlement sur les normes d’équivalence.

Obtenir votre équivalence vous permettra de demander votre permis d’exercice et de vous inscrire au tableau de l’Ordre pour pouvoir porter le titre professionnel et exercer votre profession au Québec.

Équivalence de diplôme : L’Ordre peut reconnaître votre diplôme en travail social ou en thérapie conjugale et familiale même s’il a été délivré par un établissement d’enseignement situé hors du Québec. Seulement, il doit s’assurer que vous avez acquis des compétences équivalentes à celles acquises par les titulaires d’un diplôme en travail social ou en thérapie conjugale et familiale du Québec qui donne droit au permis d’exercice.

Équivalence de formation : L’Ordre peut reconnaître votre formation (comprenant votre expérience de travail, vos diplômes obtenus au Québec ou ailleurs, vos cours universitaires suivis dans le cadre d’un programme ou à titre d’étudiante libre, vos stages dans le cadre d’un programme universitaire ou encore vos activités de formations continues les plus pertinentes pour la profession, etc.). Toutefois, il doit s’assurer que vous avez acquis des compétences équivalentes à celles acquises par les titulaires d’un diplôme en travail social ou en thérapie conjugale et familiale du Québec qui donne droit au permis d’exercice.

Votre demande d’admission par voie d’équivalence est donc étudiée en parallèle avec le Règlement sur les normes d’équivalence.

Pour vous aider :

Note : Il peut être important de se renseigner avant d’immigrer, car certains documents à fournir ne sont disponibles que dans votre pays d’origine.

Pour la profession de T.S., retrouvez tous les documents à fournir dans ce lien :

Pour la profession de T.C.F., retrouvez tous les documents à fournir dans ce lien :

Vous devez faire votre demande d’admission en ligne et téléverser les documents nécessaires à votre demande d’admission. Une fois le paiement de votre demande d’admission par voie d’équivalence effectué (carte de crédit), nous pourrons étudier votre dossier.

Les programmes d’études universitaires offerts dans le domaine des sciences humaines et sociales et la relation d’aide tels que la psychoéducation (ou parfois l’éducation spécialisée en Europe), la criminologie, la sexologie, la psychologie, les sciences sociales, l’animation communautaire, etc. sont considérées comme des domaines ou disciplines apparentées au travail social.

Les programmes d’études universitaires de second cycle (master universitaire) offerts dans le domaine de la relation d’aide tels que le travail social/service social, la psychothérapie, la sexologie, la psychologie, le counselling et spiritualité, Child and Family, etc., sont considérés comme des domaines apparentés ou disciplines apparentées à la thérapie conjugale et familiale.

Dès que vous avez en main tous les documents requis pour votre dossier, vous pouvez déposer votre demande d’admission par voie d’équivalence en ligne sur le site internet de l’OTSTCFQ et payer les frais d’admission associés. 

Dans un premier temps, les personnes chargées d’affaires professionnelles préparent une grille d’étude de votre demande de reconnaissance d’équivalence pour la délivrance d’un permis de l’OTSTCFQ en parallèle avec le Règlement sur les normes d’équivalence. Cette grille d’étude est complétée avec les divers documents transmis de votre formation qui comprend vos diplômes, les cours universitaires réussis, les stages universitaires, les activités de formation et vos expériences de travail ainsi que la validation de votre expérience professionnelle, lorsque pertinente. En effet, selon votre expérience, vous pourriez être convoqué(e) en entrevue pour réaliser un examen de validation de l’expérience professionnelle (examen VEP) en visioconférence.

Dans un second temps, votre dossier incluant votre grille d’étude est déposé au CAEle Comité d’admission et des équivalences. Le CAE se réunit 10 fois dans l’année et il est composé de T.S. et T.C.F. issus de différents milieux de pratique, nommés par l’Ordre. Le CAE étudie votre demande d’admission afin de formuler une recommandation au CCEP, le Comité sur le contrôle de l’exercice des professions.

Le CCEP est décisionnel, c’est-à-dire qu’il décidera s’il y a lieu de reconnaître ou non l’équivalence que vous demandez. S’il décide d’une reconnaissance partielle, le CCEP vous indiquera les cours (formation de l’Ordre ou cours universitaire) et/ou les stages que vous devrez compléter avec succès pour pouvoir obtenir cette équivalence, c’est-à-dire votre reconnaissance d’équivalence. Cette décision vous sera communiquée par courriel. Celle-ci sera accompagnée de votre grille d’étude qui vous permettra de comprendre comment votre dossier a été étudié.

Si vous n’êtes pas satisfait(e) de la décision du CCEP, vous disposerez de 30 jours suivant la réception par courriel de la décision pour réclamer la révision. Pour cela, vous devrez faire une demande par écrit au secrétaire de l’Ordre, en exposant les motifs qui la justifient. Cette révision est étudiée par le Comité de révisions en matière d’équivalence qui n’a pas participé à votre processus initial d’admission par voie d’équivalence. Toutes les informations à ce sujet, vous seront transmises par courriel en même temps que votre décision de reconnaissance d’équivalence.

Si, au terme de ce processus, une insatisfaction persiste, vous pourrez vous adresser au Commissaire à l’admission aux professions. Celui-ci reçoit toute plainte relative à l’admission à une profession et, lorsqu’approprié, donne son avis et fait des recommandations à l’Ordre à cet égard.

Nous vous rappelons que les démarches de demande d’admission de reconnaissance par voie d’équivalence pour obtenir un permis d’exercice de T.S. ou de T.C.F. sont indépendantes du processus d’immigration. Vous devez entreprendre, vous-même, vos procédures d’immigration auprès des gouvernements canadien et québécois dans le but d’obtenir les autorisations nécessaires pour avoir le droit de travailler sur le territoire.

Pour vous aider :

Comme indiqué dans les questions précédentes, si vous désirez faire reconnaître votre diplôme ou votre formation pour obtenir un permis d’exercice (T.S. ou T.C.F.), vous devez déposer une demande d’admission par voie d’équivalence en ligne.

Pour étudier et évaluer votre dossier, les chargées d’affaires professionnelles ainsi que les comités se basent sur le Règlement sur les normes d’équivalence pour la délivrance d’un permis de l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec du Code des professions (chapitre C-26, a. 93, par. c et c.1).

Pour la partie académique, selon les critères définis par ledit Règlement sur les normes d’équivalence, la Direction des admissions analyse chacun des cours afin d’évaluer s’ils sont équivalents, à partir de votre ou vos relevé(s) de notes officiels précisant la valeur des crédits ainsi que des descriptifs et/ou plans de cours associés. Selon les cours universitaires que vous avez suivis dans votre cursus universitaire, certains pourraient s’avérer équivalents à des cours du programme en travail social ou en thérapie conjugale et familiale.

Veuillez trouver ci-après un résumé pour chaque permis (vous référer au Règlement sur les normes d’équivalence pour plus de précisions) :

Permis de travailleur social

Les crédits universitaires doivent porter sur les matières suivantes et sont répartis comme suit, au minimum :

  • 12 crédits (ou 180 h de cours magistraux) sur les fondements de la pratique en travail social;
  • 12 crédits (ou 180 h de cours magistraux) sur les méthodes d’intervention en travail social auprès des individus, des couples et des familles, des groupes ainsi que des collectivités, dont les clientèles vulnérables, non volontaires ou difficiles à rejoindre; cette formation comprend, par rapport à ces clientèles, l’évaluation du fonctionnement social ainsi que la planification, la réalisation et l’évaluation de l’intervention;
  • 6 crédits (ou 90 h de cours magistraux) sur la politique sociale, les systèmes sociaux, les institutions socioéconomiques, la représentation sociopolitique et la défense des droits;
  • 9 crédits (ou 135 h de cours magistraux) sur les champs de pratique et les problèmes sociaux, dont leurs répercussions sur les individus, les couples, les familles, les groupes et les collectivités;
  • 3 crédits (ou 45 h de cours magistraux) sur les méthodes d’analyse des pratiques et les méthodes de recherche;
  • 3 crédits (ou 45 h de cours magistraux) sur l’organisation professionnelle, l’éthique et la déontologie, le système professionnel québécois, les lois et les règlements régissant l’exercice de la profession de travailleur social ainsi que les normes de pratique relatives à l’exercice de la profession au Québec.
  • Ce programme doit également comporter un minimum de 800 heures de stage en travail social (service social).

Permis de thérapeute conjugal et familial

  • 9 crédits (ou 135 h de cours magistraux) en fondements théoriques et modèles de traitement relationnel et systémique;
  • 6 crédits (ou 90 h de cours magistraux) en évaluation systémique et relationnelle des problématiques individuelles, conjugales et familiales, incluant l’évaluation et le traitement des problématiques de santé mentale;
  • 9 crédits (ou 135 h de cours magistraux) en traitement clinique des individus, des couples et des familles;
  • 6 crédits (ou 90 h de cours magistraux) en santé biopsychosociale et en développement en cours de vie selon une perspective conjugale et familiale;
  • 3 crédits (ou 90 h de cours magistraux) sur l’organisation professionnelle, l’éthique et la déontologie, le système professionnel québécois, les lois et les règlements régissant l’exercice de la profession du thérapeute conjugal et familial ainsi que les normes de pratique relatives à l’exercice de la profession au Québec;
  • 3 crédits (ou 45 h de cours magistraux) en processus et méthodes de recherche en thérapie conjugale et familiale.
  • Ce programme doit également comporter un minimum de 800 heures de stage en thérapie conjugale et familiale réparties comme suit :
    • 500 heures de contacts directs auprès d’individus, de couples et de familles, dont un minimum de 300 heures auprès de couples et de familles;
    • 100 heures de supervision individuelle;
    • 200 heures consacrées aux autres activités liées à l’exercice de la thérapie conjugale et familiale, telles la supervision de groupe, la transcription et la rédaction de notes au dossier, la gestion générale de cas et les lectures dirigées.

De plus, la personne candidate doit avoir complété, dans le cadre d’études universitaires de premier ou de deuxième cycle, un minimum de 9 crédits dans les domaines suivants :

  • 3 crédits (ou 45 h de cours magistraux) en méthodes de recherche;
  • 3 crédits (ou 45 h de cours magistraux) en psychopathologie;
  • 3 crédits (ou 45 h de cours magistraux) en développement humain.

Il est donc essentiel de fournir les relevés de notes officiels incluant la valeur d’un crédit (ou d’heures de cours magistraux distincts des travaux dirigés ou pratiques) ainsi que les plans de cours ou descriptifs de cours.

Pour vous aider :

Qu’est-ce qu’un crédit universitaire?

Le crédit à l’université ou crédit universitaire est une unité qui permet d’évaluer la charge de travail requise pour atteindre les objectifs d’un cours. Au Québec, un cours universitaire correspond généralement à 3 crédits. Un (1) crédit représente environ 45 heures de travail, soit 15 heures de cours magistraux ou d’ateliers et 30 heures d’études et de travail personnel. Afin d’évaluer votre parcours académique, vous devez fournir un document précisant la valeur de vos crédits ou bien le nombre d’heures de cours magistraux que vous avez suivi pour chacun des cours indépendamment de vos heures d’études, de travail personnel, de travaux dirigés ou pratiques.

Qu’est-ce qu’un descriptif de cours?

Un descriptif de cours comprend la description détaillée du contenu de chacun des cours universitaires suivis qui se trouve dans l’annuaire des cours produit l’année de votre formation.

Qu’est-ce qu’un plan de cours?

Un plan de cours expose les objectifs généraux, les objectifs spécifiques et les activités pédagogiques du cours.

Vos expériences de travail font partie intégrante de votre grille d’étude, ces dernières vous permettent, entre autres, de pouvoir réaliser l’examen de validation de l’expérience professionnelle (examen VEP) pour l’évaluation de vos compétences.

Pour les candidat(e)s à la profession de T.S.           

Si vous possédez plus de cinq ans d’expérience professionnelle à temps complet (ou environ 8400 heures), que nous jugeons pertinente à l’exercice du travail social et que cette expérience a été obtenue post-baccalauréat, nous pourrions vous convoquer pour passer un examen de validation de votre expérience professionnelle (examen VEP). Selon votre réussite à l’examen de VEP, vous pourriez vous voir créditer des cours universitaires et des heures de stage manquantes à votre formation sur la base de votre expérience professionnelle (équivalence de formation).

Cela signifie également que si vous détenez moins de 8400 h d’expérience professionnelle pertinente à l’exercice du travail social, vous ne pourrez pas accéder à l’examen de VEP. La majorité de votre dossier sera étudiée sur la base de votre parcours académique.

Une expérience pertinente à l’exercice du travail social (service social) signifie, entre autres :

  • avoir réalisé un processus complet d’intervention dans une ou plusieurs des méthodes;
  • avoir été obtenue dans un emploi de niveau universitaire ou clinique;
  • avoir été réalisée post-baccalauréat;
  • avoir été réalisée auprès d’une clientèle diversifiée et/ou dans des milieux différents.

Attention, le nombre d’heures travaillées ne correspond pas nécessairement au nombre d’heures de stage reconnues dans le cadre de la demande d’admission par voie d’équivalence. La reconnaissance des crédits universitaires ou du nombre d’heures de stage et de supervision dépendra des résultats de votre dossier incluant l’examen VEP, le cas échéant.

Pour les candidat(e)s à la profession de T.C.F.

Vos expériences professionnelles seront jugées pertinentes à l’exercice de la thérapie conjugale et familiale et pourraient vous permettre d’accéder à l’examen VEP si :

  • elles sont effectuées post-maîtrise;
  • vous avez réalisé des évaluations systémiques et relationnelles, idéalement supervisées, auprès des individus, des couples et des familles selon un ou plusieurs modèles;
  • vous avez réalisé des traitements cliniques, idéalement supervisés, auprès des individus, des couples et des familles selon un ou plusieurs modèles.
  • en respectant les critères suivants :
    • en pratique privée, vous devez avoir réalisé 1000h de contact direct auprès des couples et/ou des familles sur au moins cinq années de pratique.
    • en établissement, vous devez avoir réalisé un minimum 2 500h d’intervention auprès des couples et/ou des familles sur au moins cinq années de pratique.

Si votre parcours professionnel ne répond pas à ces critères, MAIS que vous avez été supervisé(e) depuis plus de deux ans par un(e) T.C.F., membre de l’OTSTCFQ, vos expériences pourraient être jugées pertinentes en lien avec la pratique de la thérapie conjugale et familiale.

Selon votre réussite à l’examen VEP, vous pourriez vous voir créditer des cours universitaires et des heures de stage manquantes à votre formation sur la base de votre expérience professionnelle (équivalence de formation).

Attention, le nombre d’heures travaillées ne correspond pas nécessairement au nombre d’heures de stage reconnues dans le cadre de la demande d’admission. La reconnaissance des crédits universitaires ou du nombre d’heures de stage et de supervision dépendra des résultats de votre dossier incluant l’examen VEP, le cas échéant.

Pour vous aider :

L’examen VEP est l’occasion de démontrer vos compétences pour l’exercice de la profession pour laquelle vous faites une demande d’équivalence. Cette entrevue permet d’évaluer comment votre formation (votre expérience de travail, vos diplômes obtenus au Québec ou ailleurs, vos cours universitaires suivis dans le cadre d’un programme ou à titre d’étudiante libre, vos stages dans le cadre d’un programme universitaire ou encore vos activités de formations continues les plus pertinentes pour la profession, etc.), vous permet aujourd’hui d’intégrer le travail social ou la thérapie conjugale et familiale à votre pratique professionnelle. Finalement, selon votre réussite à l’examen de VEP, vous pourriez vous voir créditer des cours universitaires et des heures de stage manquantes à votre parcours académique sur la base de votre expérience professionnelle.

 

Travail social

Pour les candidat(e)s à la profession de T.S., si votre expérience de travail est pertinente à l’exercice du travail social et significative quant à sa durée, la Direction des admissions pourrait vous convoquer en entrevue pour procéder à un examen de la validation de votre expérience professionnelle (se référer à la question précédente : Prendrez-vous en compte mon expérience professionnelle lors de l’étude de mon dossier?).

L’entrevue est réalisée par deux membres de jury pouvant être composé de chargées d’affaires professionnelles et/ou de la directrice des admissions de l’Ordre. Dans tous les cas, il y a toujours un minimum de deux professionnel(le)s responsables de l’étude de votre dossier.

Pendant l’entrevue, vous pouvez être appelé(e) à faire la démonstration de l’intégration des fondements de la pratique du travail social, des méthodes d’intervention en travail social (service social) et des politiques sociales à la pratique. Mais aussi, à valider votre expérience professionnelle dans différents champs de pratique ou sur les méthodes d’analyse des pratiques et les méthodes de recherche, le cas échéant. L’entrevue peut comporter des questions théoriques ainsi que la soutenance du processus complet d’intervention en travail social. Entre autres, vous devrez soumettre, avant l’entrevue,

une rédaction professionnelle concernant un client que vous avez accompagné (qui réfère à un individu, couple ou famille, groupe ou collectivité, selon le cas) comprenant : une évaluation du fonctionnement social (ÉFS), un plan d’intervention (PI) relié à votre ÉFS ainsi que la note chronologique de la première intervention auprès du client et la note sommaire de l’intervention (bilan). Nous vous fournirons un gabarit à compléter à ce sujet lors de votre convocation en entrevue pour l’examen VEP.

Pour vous aider :

 

Thérapie conjugale et familiale

Pour les candidat(e)s à la profession de T.C.F., si votre expérience de travail est pertinente à l’exercice de la thérapie conjugale et familiale et significative quant à sa durée, la Direction des admissions pourrait vous convoquer en entrevue pour procéder à un examen de la validation de votre expérience professionnelle (se référer à la question précédente : Prendrez-vous en compte mon expérience professionnelle lors de l’étude de mon dossier?).

L’entrevue est réalisée par deux membres de jury pouvant être composé de chargées d’affaires professionnelles et/ou du coordinateur à la thérapie conjugale et familiale de l’Ordre. Dans tous les cas, il y a toujours un minimum de deux professionnel(le)s responsables de l’étude de votre dossier.

L’entrevue de validation de votre expérience professionnelle comporte deux parties, soit une portant sur vos expériences professionnelles et formations et l’autre sur une mise en situation portant sur une étude de cas en thérapie conjugale et familiale.

Durant la première partie, vous devrez répondre à des questions portant sur la nature de vos interventions, les types de clientèles desservies, les problématiques abordées en intervention, les méthodes d’intervention utilisées ainsi que votre compréhension de la thérapie conjugale et familiale. Vous pouvez être appelé(e) à faire la démonstration de l’intégration des fondements théoriques et modèles de traitement relationnel et systémique ainsi que la santé biopsychosociale et le développement en cours de vie selon une perspective conjugale et familiale (dont la psychopathologie et le développement humain) à votre pratique. Mais aussi à valider le processus d’intervention en thérapie conjugale et familiale et les processus et méthodes de recherche.

La deuxième partie porte sur une étude de cas. Celle-ci permettra d’aborder l’évaluation systémique et relationnelle des problématiques individuelles, conjugales et familiales, incluant l’évaluation et le traitement des problématiques de santé mentale et le traitement clinique des individus, des couples et des familles. L’étude de cas pourra porter sur une thérapie conjugale, une thérapie familiale ou une thérapie individuelle en pratique autonome ou en emploi salarié dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Pour vous aider à préparer l’entrevue :

Étant donné que le processus de demande d’admission par voie d’équivalence est un processus à part entière et propre à chaque candidat(e) à l’admission, nous devons faire une évaluation approfondie de votre dossier. Il est impossible, sur la base de votre CV ou de votre relevé de notes, par exemple, de formuler des recommandations quant à votre dossier.

Nous ne pouvons pas vous conseiller de cours universitaires à réaliser avant de déposer votre dossier. En effet, chaque demande est analysée par le Comité des admissions par équivalence (CAE) et la décision est rendue en fonction de l’ensemble du cheminement académique et professionnel du candidat ou de la candidate. C’est l’étude approfondie du dossier qui permet ensuite au Comité sur le contrôle de l’exercice des professions (CCEP) de formuler ses recommandations. Plus d’informations à la question : Serai-je guidé(e) dans le choix de mes cours universitaires une fois ma recommandation reçue? »

À ce jour, aucune demande n’a été refusée. Toutefois dans la plupart des cas, le Comité sur le contrôle de l’exercice des professions (CCEP) de l’OTSTCFQ recommande une reconnaissance partielle d’équivalence, c’est-à-dire que, potentiellement, vous serez amené(e) à réaliser, soit des cours universitaires de plusieurs crédits, soit un stage jusqu’à 800 heures, soit une à plusieurs formations offertes par l’Ordre OU une combinaison des trois recommandations durant un délai de 5 ans. Nous rappelons que si vous n’avez pas de diplôme en travail social ou en thérapie conjugale et familiale, il est toujours préférable de compléter la formation universitaire en T.S. ou T.C.F. 

Pour vous aider :

Deux à trois semaines après la rencontre du comité du contrôle de l’exercice des professions (CCEP), vous recevrez par courriel notifié la réponse concernant votre reconnaissance d’équivalence.

Une fois votre prescription reçue, vous restez responsable et autonome dans votre processus d’équivalence notamment dans la recherche de vos cours universitaires et votre stage, le cas échéant.

Si vous avez des cours universitaires à réaliser suite aux recommandations du CCEP, il est primordial de les faire valider par la Direction des admissions. Dans ce cas, nous pourrons vous guider dans le choix de vos cours, selon les possibilités offertes par les universités. Nous ne pouvons pas garantir un accès aux cours universitaires puisque chaque université détermine ses critères d’admission et certains cours sont contingentés ou réservés aux étudiants inscrits dans le programme d’études. Vous obtiendrez les coordonnées d’une chargée d’affaires professionnelles dans le courriel que vous recevrez qui pourra vous orienter dans vos choix de cours.

Cours en travail social : Notez que si vous devez réaliser 30 crédits universitaires et plus pour remplir les exigences à l’admission, il serait préférable d’envisager de déposer une demande d’admission à un programme de baccalauréat ou de maitrise en travail social puisqu’il sera difficile, voire impossible, d’accéder à 30 ou 45 crédits en travail social à la pièce.

Cours en thérapie conjugale et familiale : Notez qu’actuellement aucune université francophone au Québec ne propose la maitrise en T.C.F. L’Université McGill offre le programme de maitrise ès sciences appliquées en thérapie conjugale et familiale mais n’autorise pas de s’inscrire à des cours à la pièce dans ce programme contingenté. Ainsi, si vous devez réaliser des crédits universitaires pour remplir les exigences à l’admission, soit vous déposez une demande d’admission à McGill et complétez le diplôme, soit vous cherchez des cours universitaires dans d’autres provinces du Québec ou aux États-Unis à la pièce.

Il y a deux façons de faire votre demande d’admission à l’OTSTCFQ avec un diplôme universitaire en travail social en provenance d’une autre province que le Québec.

La première consiste à devenir membre de l’ordre professionnel dans votre province de diplomation.

Dans ce cadre, vous n’êtes pas considéré(e) comme faisant une demande d’admission par voie d’équivalence.

Pour vous aider :

La deuxième possibilité consiste à faire une demande d’admission par voie d’équivalence.

Pour vous aider :

Si vous avez réalisé votre formation universitaire en travail social ou en service social dans une autre province canadienne, vous pouvez déposer une demande d’admission par voie d’équivalence afin que votre dossier soit étudié selon le Règlement sur les normes d’équivalence, même si cette formation a été réalisée à distance.

Sinon, vous pouvez également déposer une demande d’admission dans votre province de formation si vous avez réalisé votre formation au Canada. Ainsi, vous pourriez bénéficier du Règlement sur les autorisations légales d’exercer la profession de travailleur social hors du Québec qui donnent ouverture au permis de travailleur social de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (C-26, r. 284) en demandant un permis sur permis.

Retrouvez plus d’informations :

Un baccalauréat obtenu par cumul de certificats, réalisé dans des domaines ou disciplines apparentées au travail social (incluant ou non un certificat en travail social), vous permet de déposer une demande d’admission par voie d’équivalence. Les cours en travail social ou apparentés pourraient être pris en compte dans l’évaluation de votre formation universitaire conformément au Règlement sur les normes d’équivalence.

Cependant, l’expérience professionnelle acquise pendant votre formation, c’est-à-dire pendant la réalisation de vos différents certificats, ne sera pas prise en compte pour accéder à l’examen VEP. Seule l’expérience professionnelle obtenue post-baccalauréat que nous jugerons pertinente à l’exercice du travail social pourrait être prise en compte pour la validation de votre expérience professionnelle.

Pour vous aider :

Résumé : Comme en France le titre d’assistant·e de service social est protégé, au Québec c’est le titre de travailleur social ou travailleuse sociale (T.S.) qui sont protégés et seulement les personnes faisant partie de l’Ordre des Travailleurs Sociaux et Thérapeutes Conjugaux et Familiaux du Québec (OTSTCFQ) peuvent utiliser ce titre et pratiquer les activités réservées à cette profession. La formation d’assistant·e de service social de 3 ans, le DEASS et la profession d’assistant·e de service social en France sont équivalents aux attendus de l’OTSTCFQ pour exercer la profession de travailleur social ou travailleuse sociale au Québec. C’est pourquoi ce diplôme bénéficie d’un arrangement de Reconnaissance Mutuelle (ARM).

Pour vous aider :

En tant que DEES, DECESF ou DEASS par VAE vous pouvez déposer une demande d’admission par voie d’équivalence. Toutefois, avec uniquement ces diplômes, peu de cours, répondent aux matières du Règlement sur les normes d’équivalence. Il est dans votre intérêt de vérifier si votre expérience professionnelle serait assez pertinente pour vous permettre de passer l’examen de validation de l’expérience professionnelle (VEP) et ainsi vous permettre de faire créditer des cours universitaires et/ou des heures de stage en travail social. Sans expérience professionnelle pertinente à l’exercice du travail social au sens québécois (ou service social au sens français), il faut vous attendre à devoir réaliser plusieurs cours universitaires et un stage au Québec pouvant s’étayer jusqu’à 800 h en tant que candidate à l’admission.

Pour vous permettre de réfléchir à vos options, voici des informations complémentaires :

Pour votre parcours académique, nous estimons que les BTS et les DUT sont de niveaux techniques. Ainsi, par exemple, les cours suivis durant un BTS ESF ou un DUT carrières sociales ne nous permettent pas, de façon générale, de créditer des cours selon le Règlement sur les normes d’équivalence pour la délivrance d’un permis de travailleur social de l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec. Pour information, généralement, les candidat(e)s à l’admission ont aussi complété une licence ou un master ce qui peut leur permettre d’obtenir plus de crédits universitaires. De plus, les stages professionnels complétés dans le cadre d’un diplôme d’état français en travail social (hors DEASS) ou une licence professionnelle en intervention sociale ne répondent généralement pas aux exigences du Règlement sur les normes d’équivalence pour le stage en travail social au Québec puisqu’ils ne sont pas réalisés dans une visée de service social.

Pour votre parcours professionnel, l’expérience professionnelle acquise après l’obtention du diplôme (DECESF, DEES et/ou DEASS par VAE, licence professionnelle en intervention sociale, etc.) pourrait faire partie de l’analyse de la demande d’admission par voie d’équivalence si elle est considérée significative et pertinente à l’exercice du travail social. Cela signifie que toutes expériences acquises post-diplôme d’état ou licence professionnelle pourraient être considérées dans votre dossier comme une expérience qui a été obtenue «post-baccalauréat», si elle est considérée significative et pertinente à l’exercice du travail social (service social).

Pour vous aider :

  • Quel est le processus de la demande d’admission par voie d’équivalence et quelles en sont les étapes?
  • Comment procédez-vous à l’analyse de mon parcours académique?
  • Prendrez-vous en compte mon expérience professionnelle lors de l’étude de mon dossier?
  • En quoi consiste l’examen de validation de mon expérience professionnelle (VEP)?
  • Pouvez-vous me conseiller quant aux cours universitaires à réaliser AVANT de déposer ma demande d’admission?

À partir de vos lectures sur notre site internet, il est possible de découvrir que votre expérience professionnelle en France ne correspond pas à la profession de travailleuse sociale au Québec et/ou que vous aurez des cours universitaires et un stage en travail social à réaliser sur le territoire québécois, etc. Il est aussi possible de réaliser que la profession de travailleuse sociale ne correspond pas à votre projet professionnel dans le cadre de votre projet d’immigration au Québec.

C’est pourquoi il est important de préciser qu’avec vos diplômes DEES, BTS ESF, DECESF ou DEASS par VAE, licence professionnelle et/ou selon votre évaluation comparative du MIFI vous pourriez exercer sur des postes de Travailleurs/travailleuses des services sociaux et communautaires ou Autres professionnels / professionnelles des sciences sociales (incluant les appellations d’emploi : technicien/technicienne en travail social [TTS], technicien/technicienne en éducation spécialisée [TES], éducateur/éducatrice spécialisée, intervenant/intervenante en service social, intervenant/intervenante en toxicomanie, travailleur/travailleuse des services à la jeunesse, agent/agente de relations humaines, etc.).

Ce ne sont pas des titres professionnels protégés, cependant, votre appartenance à un ordre professionnel pourrait être exigée par l’employeur.

Pour vous aider :

Résumé : Comme en Suisse le titre d’assistant·e social·e est protégé, au Québec c’est le titre de travailleur social ou travailleuse sociale (T.S) qui est protégé et seulement les personnes faisant partie de l’Ordre des Travailleurs Sociaux et Thérapeutes Conjugaux et Familiaux du Québec (OTSTCFQ) peuvent utiliser ce titre et pratiquer les activités réservées à cette profession. Les bachelor en travail social orientation service social de 3 ans et la profession d’assistant·e social·e en Suisse sont équivalents aux attendus de l’OTSTCFQ pour exercer la profession de travailleur social ou travailleuse sociale au Québec. C’est pourquoi ce diplôme bénéficie d’un arrangement de Reconnaissance Mutuelle (ARM).

Pour vous aider :

En tant que personne diplômée en animation socioculturelle ou éducation sociale, vous pouvez déposer une demande d’admission par voie d’équivalence. Toutefois, même si différents cours communs avec les personnes diplômées en service social pourront être reconnus, plusieurs cours spécifiques au service social ne sont pas présents dans vos cursus de formation pour répondre aux matières du Règlement sur les normes d’équivalence. Il est dans votre intérêt de vérifier si votre expérience professionnelle serait assez pertinente pour vous permettre de passer l’examen de validation de l’expérience professionnelle (VEP) et ainsi vous permettre de faire créditer des cours universitaires et/ou des heures de stage en travail social par validation d’expérience professionnelle. Sans expérience professionnelle pertinente à l’exercice du travail social au sens québécois (ou service social au sens suisse), il faut vous attendre à devoir réaliser différents cours universitaires et un stage au Québec pouvant s’étayer jusqu’à 800 h en tant que candidat(e) à l’admission.

Pour vous permettre de réfléchir à vos options, voici des informations complémentaires :

Dans votre parcours académique, généralement les cours que vous avez suivi sur les méthodes d’intervention en travail social ainsi que les stages professionnels complétés sont orientés respectivement vers l’animation socioculturelle ou l’éducation sociale et ne répondent pas aux exigences du Règlement sur les normes d’équivalence qui demande une visée de service social.

Pour votre parcours professionnel, l’expérience professionnelle acquise après l’obtention de votre bachelor pourrait faire partie de l’analyse de la demande d’admission par voie d’équivalence si elle est considérée significative et pertinente à l’exercice du travail social.

Pour vous aider :

  • Quel est le processus de la demande d’admission par voie d’équivalence et quelles en sont les étapes?
  • Comment procédez-vous à l’analyse de mon parcours académique?
  • Prendrez-vous en compte mon expérience professionnelle lors de l’étude de mon dossier?
  • En quoi consiste l’examen de validation de mon expérience professionnelle (VEP)?
  • Pouvez-vous me conseiller quant aux cours universitaires à réaliser AVANT de déposer ma demande d’admission?

À partir de vos lectures sur notre site internet, il est possible de découvrir que votre expérience professionnelle en Suisse ne corresponde pas à la profession de travailleur social ou travailleuse sociale au Québec et/ou que vous aurez des cours universitaires et un stage en travail social à réaliser sur le territoire québécois, etc. Il est aussi possible de réaliser que la profession de travailleur social ou travailleuse sociale ne correspond pas à votre projet professionnel dans le cadre de votre projet d’immigration au Québec.

C’est pourquoi il est important de préciser qu’avec vos bachelor et/ou selon votre évaluation comparative du MIFI vous pourriez exercer sur des postes de Travailleurs/travailleuses des services sociaux et communautaires ou Autres professionnels / professionnelles des sciences sociales (incluant les appellations d’emploi : éducateur/éducatrice spécialisée, animateur/animatrice sociale, intervenant/intervenante en service social, intervenant/intervenante en toxicomanie, travailleur/travailleuse des services à la jeunesse, coordonnateur/coordonnatrice de centre communautaire, agent/agente de relations humaines, etc.).

Ce ne sont pas des titres professionnels protégés, cependant, votre appartenance à un ordre professionnel pourrait être exigée par l’employeur.

Pour vous aider :

Seulement les expériences professionnelles d’une durée de cinq ans (minimum) effectuées post-baccalauréat et jugées pertinentes à l’exercice du travail social seront prises en compte pour accéder à l’examen VEP.

Toutefois, pour les candidat(e)s formé(e)s en travail social dans une autre province canadienne, l’expérience professionnelle cumulée pendant l’obtention du baccalauréat en T.S. pourrait être considérée.

Pour vous aider :

L’expérience professionnelle acquise à titre de technicien(ne) (travail social, éducation spécialisée ou autre poste de niveau technique) au Canada ne sera pas prise en compte pour accéder à l’examen VEP, étant donné le niveau de compétence requis, de la nature des interventions, ainsi que de la conformité avec l’exercice du travail social au Québec conformément au Règlement sur les normes d’équivalence pour la délivrance d’un permis de l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec.

L’expérience professionnelle acquise à titre d’agent(e) de relations humaines, d’intervenant(e) (psycho)social(e) ou intervenant(e) conjugal(e) et familial(e) pourrait être prise en compte, selon les modalités rapportées à la question : Prendrez-vous en compte mon expérience professionnelle lors de l’étude de mon dossier?. Merci de vous référer à cette question pour de plus amples détails.

Selon votre cheminement académique et professionnel, il est possible que vous obteniez une reconnaissance complète d’équivalence. Toutefois, les personnes diplômées dans une formation apparentée au travail social ou à la thérapie conjugale et familiale obtiennent davantage une reconnaissance partielle d’équivalence. C’est par la réalisation et la réussite d’un ou plusieurs cours universitaires et/ou d’un stage et/ou une formation de l’Ordre que l’équivalence est obtenue.

Selon les exigences du Règlement sur les normes d’équivalence pour la délivrance d’un permis de l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (C-26, a. 93, par. c et c.1), un stage est imposé au candidat(e) à l’admission par voie d’équivalence lorsque :

  • il (elle) ne cumule pas suffisamment d’heures de formation pratique dans le cadre de sa formation universitaire
  • il (elle) ne possède pas un niveau de compétences équivalent à celui acquis par le (la) titulaire d’un diplôme reconnu comme donnant ouverture au permis de T.S ou T.C.F.
  • le diplôme, qui fait l’objet d’une demande d’équivalence, a été obtenu plus de 5 ans avant la date de cette demande et les compétences acquises par le candidat ne correspondent plus au développement de la profession et aux compétences enseignées au moment de la demande.

 Vous pourriez vous voir imposer l’un de ces deux types de stages :

Stage de formation

Le but de ce stage est d’assurer l’acquisition des connaissances et compétences reliées à l’exercice du travail social ou de la thérapie conjugale et familiale au Québec. La durée de ce stage peut varier selon l’évaluation d’équivalence de votre dossier et peut s’étayer jusqu’à un maximum de 800 heures. Dans ce cadre, vous n’avez pas de permis d’exercice, vous ne pouvez pas porter le titre de T.S. ou T.C.F. et vous serez obligatoirement supervisé(e) car considéré(e) en formation.

Stage de mise à niveau des compétences

Le stage de mise à niveau des compétences, quant à lui, peut être imposé aux candidat(e)s initialement formé(e)s dans les disciplines T.S. ou T.C.F. dans une autre pays ou une autre province canadienne, qui ont soumis leur demande d’admission par voie d’équivalence plus de cinq ans après avoir obtenu leur diplôme en travail social ou en thérapie conjugale et familiale. Ces derniers(-ères) n’ont pas démontré avoir acquis, depuis l’obtention de leur diplôme, le niveau de compétence requis.

Dans ce cadre, vous avez obtenu une équivalence de votre diplôme, mais vos compétences ne correspondent plus à celles enseignées actuellement au Québec compte tenu du développement de la profession. Le but de ce stage est d’assurer la mise à niveau de vos compétences en travail social ou en thérapie conjugale et familiale afin de garantir la protection du public. La durée de stage peut varier selon l’analyse de votre dossier et peut s’étayer jusqu’à un maximum de 800 heures. Vous obtenez ainsi un permis d’exercice temporaire avec une limitation, c’est-à-dire que vous pouvez réaliser cette formation pratique en portant le titre de T.S. ou T.C.F. (si vous avez fait votre inscription au tableau de l’Ordre) en exerçant dans le cadre d’un emploi de T.S. ou T.C.F. tout en étant supervisé(e) par un(e) professionnel(le) membre de l’Ordre.

Il est possible que vous puissiez réaliser votre stage dans le cadre de votre emploi s’il vous permet de réaliser un processus complet d’intervention en travail social ou en thérapie conjugale et familiale. Toutefois, selon les recommandations du CCEP de l’OTSTCFQ, vous pourriez constater que votre lieu de travail ne vous permet pas de répondre aux recommandations de l’Ordre. Vous devrez alors trouver un lieu de stage (ou un autre emploi) vous permettant de répondre aux recommandations de l’Ordre pour l’obtention de votre équivalence. Attention, vous devez toujours obtenir l’approbation de l’OTSTCFQ avant de débuter votre stage

Dans le cadre d’un stage de formation (vous n’aurez pas de permis d’exercice)

Vous pourrez le réaliser dans votre milieu de travail pourvu que ce milieu vous permette de réaliser un processus complet d’intervention en travail social ou en thérapie conjugale et familiale. Vous pourrez réaliser votre stage dans un milieu institutionnel (ex. : CISSS, CIUSSS, hôpital, etc.) ou dans le milieu communautaire. À cet effet, veuillez-vous renseigner directement sur le site internet du milieu qui vous intéresse pour faire une demande de stage.

De plus, la supervision peut être offerte par le milieu de travail aussi longtemps qu’il n’y a pas de conflit d’intérêt. Finalement, vous pourriez bénéficier d’une assurance de la responsabilité professionnelle offerte par l’Ordre dans le cadre du stage, au besoin.

Le (la) superviseur(e) s’engage à assurer votre supervision selon le nombre d’heures demandé par le CCEP et à faire parvenir le résultat de son évaluation à la mi-stage (évaluation formative) puis à la fin du stage (évaluation sommative).

En tant que candidat(e) à la profession de T.S. vous ne pouvez pas réaliser votre stage de formation en pratique autonome.

Dans le cadre d’un stage de mise à niveau des compétences (vous aurez un permis restrictif temporaire d’exercice)

En tant que professionnel(le) inscrit(e) au tableau de l’Ordre, vous pourrez postuler aux postes de T.S. ou T.C.F. et exercer votre profession. Étant donné que vous devrez être supervisé(e), soit vous pourriez convenir avec votre employeur d’une supervision à l’interne, soit vous devrez trouver, par vous-même, une supervision externe auprès d’un(e) professionnelle T.S./T.C.F.

Le (la) superviseur(e) s’engage à assurer votre supervision selon le nombre d’heures demandé par le CCEP et à faire parvenir le résultat de son évaluation à la mi-stage (évaluation formative) puis à la fin du stage (évaluation sommative). Lorsque toutes les exigences auront été respectées votre dossier sera soumis au CCEP pour valider la reconnaissance de votre équivalence. À ce moment-là, vous obtiendrez votre permis d’exercice permanent et vous pourriez poursuivre un emploi sans aucune restriction.

Dans le cadre de la complétion d’un stage avec un permis restrictif temporaire 

  • Vous pouvez être embauché(e) à titre de T.S. et exercer la profession, incluant les activités réservées, sous la supervision d’un(e) T.S. ou vous pouvez être embauché(e) à titre de T.C.F. et exercer la profession, incluant les activités réservées, sous la supervision d’un(e) T.C.F.;
  • Vous pouvez débuter votre recherche de stage et expliquer à l’employeur le besoin de supervision pour le nombre d’heures de stage demandé par l’Ordre au moment de l’embauche;
  • L’employeur peut communiquer avec la Direction des admissions pour clarifier toute question relative au permis d’exercice et/ou au stage de mise à niveau des compétences;
  • Vous pouvez réaliser votre formation pratique dans votre milieu de travail pourvu que le milieu vous permette de réaliser un processus complet d’intervention en travail social ou en thérapie conjugale et familiale;
  • La formation pratique peut être réalisée en contexte institutionnel (ex. CISSS, CIUSSS) et dans le milieu communautaire.

Les ordres professionnels peuvent délivrer un permis temporaire aux personnes formées à l’extérieur du Québec qui sont déclarées aptes à exercer leur profession, mais qui ne remplissent pas les exigences de l’article 35 de la Charte de la langue française quant à la connaissance de la langue officielle.

Ce permis temporaire est valable pour une période d’au plus un an.

Advenant que vous n’ayez pas obtenu l’attestation de réussite de l’Office québécois de la langue française (confirmant la réussite de l’examen de français) et que vous désiriez continuer à pratiquer votre profession au Québec, vous devez demander le renouvellement de votre permis temporaire à l’Ordre.

Il est possible de renouveler votre permis temporaire jusqu’à trois fois avec l’autorisation de l’Office québécois de la langue française si l’intérêt public le justifie.

Retrouvez plus d’informations :

Si votre objectif est d’exercer dans la province de Québec, vous aurez besoin d’une autorisation des autorités compétentes pour avoir le droit de travailler sur le territoire. Il faut faire la distinction entre le permis d’immigration et le permis d’exercice. Veuillez-vous référer à la rubrique : Professionnel(le)s issu(e)s de l’immigration.

Comme mentionné dans la rubrique Professionnel(le)s issu(e)s de l’immigration, notre ordre régit seulement les professions de T.S. et de T.C.F. au Québec; vous ne pourrez pas exercer dans d’autres provinces à titre de T.S. ou de T.C.F. Veuillez-vous référer à la rubrique : Professionnel(le)s issu(e)s de l’immigration.

Partager