En octobre 2022, l’Ordre obtenait du Conseil des industries durables la certification ÉCORESPONSABLEMC – niveau 1. Engagement. Il devenait ainsi le premier ordre au Québec à se voir décerner cette certification confirmant ainsi son adhésion aux meilleures pratiques sociales et environnementales.
Cette initiative donnait suite à une demande de ses membres, réunis en assemblée générale le 24 octobre 2020, à l’effet que l’Ordre se dote d’une politique pour le développement durable et qu’il établisse un plan d’action. Pour y parvenir, l’Ordre a profité de l’accompagnement de plusieurs experts dans le cadre du Parcours Développement durable de la Ville de Montréal (maintenant nommé Parcours transition écologique).
Afin d’obtenir cette certification, l’Ordre s’est engagé par la rédaction et la signature d’une Charte de développement durable, ainsi que la mise en place d’un plan d’action sur deux ans et d’un comité écoresponsable chargé de veiller au respect de ce plan.
Ce dernier touche plusieurs des objectifs de développement durable de l’ONU et s’engage, notamment, à rendre plus inclusif son processus d’admission pour les membres trans et non-binaires, à favoriser des pratiques culturellement sécuritaires pour les Premières nations et Inuit, à réduire l’empreinte carbone du site Web de l’Ordre et de ses pratiques numériques ainsi qu’à choisir des placements responsables.
Il est à noter que l’Ordre mettra son plan à jour annuellement et la réalisation de celui-ci fera l’objet d’un audit chaque année.
Un mouvement qui prend de l’ampleur
De plus en plus, les ordres du Québec tendent à intégrer à leur mandat de protection du public différents enjeux liés au développement durable, aux changements climatiques ou à l’environnement. On voit poindre différentes initiatives en ce sens : offre de formations, événements, publication de documents de références, prises de position, etc.
C’est dans cet esprit que l’Ordre a entamé sa démarche de certification ÉCORESPONSABLEMC – niveau 1 Engagement. Il a également tenu, en 2021, des journées professionnelles sous le thème Justice climatique : de l’éveil à l’action, offrant à ses membres l’occasion de mieux saisir leur rôle face à la crise climatique. De plus, il prépare deux numéros de la revue Intervention sur des sujets connexes au développement durable : Le travail écosocial : vers la co-construction d’avenirs verts et équitables et Le travail social au Québec dans un contexte de grands bouleversements : entre mise à l’épreuve et renouvellement des pratiques et des savoirs. L’Ordre est par ailleurs signataire de la Charte pour la santé durable et partenaire stratégique du Réseau d’action pour la santé durable du Québec (RASDQ).
[1] Le Réseau d’action pour la santé durable du Québec vise à protéger les Québécois des impacts des changements climatiques. Plus spécifiquement, il se donne pour mission de veiller à la santé durable de la population québécoise dans un environnement sain, en mobilisant le secteur de la santé et des services sociaux autour d’actions de prévention et d’adaptation face à la crise climatique et aux risques environnementaux à la santé.
À propos du développement durable
Le développement durable s’inscrit dans une perspective de long terme en intégrant les contraintes écologiques et sociales à l’économie. Autrement dit, il « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (Rapport Brundtland, 1987). Pour ce faire, il évalue l’impact des interventions selon 24 enjeux, eux-mêmes répartis en quatre grands secteurs (transversal, économique, environnemental et social).