Florence Adams, T.S.

Publié le | dans la catégorie Portrait

J’ai décroché le titre de travailleuse sociale il y a maintenant deux ans. Je pratique en Montérégie, auprès d’une clientèle de jeunes en difficulté – 6 à 17 ans – et leurs familles, au CLSC Sorel-Tracy. 

J’ai choisi de devenir travailleuse sociale pour pouvoir aider les gens et accompagner des familles et leur transmettre mon savoir! On dit souvent qu’être travailleuse sociale c’est bien plus qu’une profession, c’est une vocation. 

Ce qui me rend particulièrement fière, professionnellement, c’est de voir tout le bonheur, l’espoir et le soulagement que je peux apporter aux gens auprès de qui j’interviens par des petits gestes quotidiens qui souvent font toute la différence. 

Au quotidien, je fais plusieurs rencontres avec des jeunes, à domicile ou en milieu scolaire. Ces jeunes me sont référés par le personnel enseignant, la famille ou par d’autres professionnels. Il arrive aussi que des jeunes se présentent spontanément à mon bureau pour solliciter mon aide. Lors d’une rencontre type, avec un jeune, je lui demande de me raconter son parcours depuis la dernière rencontre et, selon le plan d’intervention établi, nous fixons ensemble des objectifs sur lesquels travailler à court terme. J’accorde une grande importance à l’écoute afin de maintenir avec lui le lien de confiance essentiel à la relation d’aide.  

Mon plus grand défi professionnel, c’est très certainement de ne pas être en mesure d’en faire plus. Il faut accepter le fait, malheureusement, qu’on ne peut pas aider tout le monde. 

Si je pouvais déconstruire une idée préconçue au sujet des travailleuses sociales, ce serait de démystifier concrètement notre travail au quotidien. Malgré la croyance populaire, nous ne sommes pas des enleveurs d’enfants…