Annie Gagnon, T.S.

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J’ai choisi la profession de travailleuse sociale il y a 20 ans. J’exerce en Montérégie, en pratique autonome, où j’effectue des évaluations psychosociales et de l’accompagnement auprès de clientèles vulnérables, de familles et d’individus. 

J’ai choisi cette profession parce que j’ai toujours eu à cœur le bien-être des gens. Dans l’exercice de mes fonctions, je les accompagne pour les aider à traverser des épreuves et faciliter leur cheminement. Je n’ai jamais remis mon choix en question. 

Ce qui me rend particulièrement fière, professionnellement, c’est de voir que mon travail porte fruit en rendant la vie des gens plus simple, ce qui leur procure dignité et sérénité. 

Chaque semaine, je rencontre des personnes âgées à leur domicile. J’apprends à connaître leur histoire de vie et j’évalue quelles sont les pertes qu’elles ont subies au niveau cognitif. Je bâtis mon opinion professionnelle en rencontrant également la famille, la personne que mon client a choisie pour le représenter, ainsi que les professionnels impliqués dans son dossier. Mon client, c’est la personne âgée et mon travail consiste à prendre la défense de ses droits et de sa dignité.  

Mon plus grand défi professionnel, c’est de pouvoir aider le plus de gens possible, malgré toutes les contraintes, dans une époque où plusieurs personnes vivent énormément de détresse. 

Par ailleurs, je déplore le manque de connaissance des gens, en général, face à notre profession, nos compétences, et les rôles d’accompagnateur, de facilitateur et de guide que nous jouons tous les jours auprès de la population et plus particulièrement des plus vulnérables.