L’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ) accueille très favorablement le portrait 2016 intitulé « Dans quels environnements grandissent les tout-petits québécois? », tout premier rapport produit par l’Observatoire des tout-petits de la Fondation Lucie et André Chagnon.
Pour nous, en tant que travailleurs sociaux, en tant que thérapeutes conjugaux et familiaux, un élément majeur ressort de ce portrait : l’importance d’agir collectivement pour améliorer les conditions de vie des tout-petits. « Dans l’exercice de leur profession, les travailleurs sociaux savent que la santé en général – et la santé mentale en particulier – dépend en grande partie des conditions de vie de la personne. Il s’agit des déterminants sociaux de la santé » précise la présidente de l’Ordre, Mme Guylaine Ouimette, T.S.
À ce sujet, M. Henri Dorvil, T.S., professeur à l’école de travail social de l’UQAM et expert en la matière écrivait : « C’est dans l’environnement social, économique et culturel de l’individu que se trouvent certains secrets les plus méconnus de sa longévité et de sa bonne santé ».
En ce sens, l’OTSTCFQ partage l’avis de l’Observatoire à l’effet que l’État doit agir sur un certain nombre de fronts pour améliorer les conditions de vie des tout-petits, notamment :
- renforcer le soutien économique aux familles défavorisées
- agir sur les normes sociales pour promouvoir des pratiques parentales adéquates
- outiller les intervenants qui soutiennent les parents
- favoriser l’accès à des logements et des milieux de vie sécuritaire et de qualité
Une question d’équité et de justice sociale
En conclusion, l’OTSTCFQ rappelle ce qu’il prône depuis toujours : la qualité de vie de la population en général, et des personnes vulnérables en particulier, y compris les tout-petits passe par la mise en place de politiques axées sur l’équité et la justice sociale.