
Je suis travailleuse sociale depuis 16 ans et j’exerce en Outaouais auprès d’une clientèle d’adolescents en difficulté et de leurs parents. Je travaille en milieu scolaire.
Ce sont mes qualités d’empathie, ma capacité d’écoute, ma douceur et ma bienveillance qui m’ont poussée vers le travail social, une profession vouée au mieux-être des humains, avant tout. Je me sens parfaitement à ma place.
Ce qui me rend probablement le plus fière, ce sont ces 13 ans en tant que travailleuse sociale au CAVAC (Centre d’aide aux victimes d’actes criminels), où j’ai eu à préparer plusieurs centaines de témoins et victimes âgés de 5 à 18 ans pour leur comparution devant le tribunal.
Mon plus grand défi professionnel, c’est maintenant ce nouveau poste que j’occupe depuis janvier 2022 au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais, où j’interviens auprès des jeunes en difficulté.
Dans le cadre d’une journée type, j’effectue des rencontres avec les étudiants qui m’ont été référés par la ligne Info-Social ou autre, pour les accompagner dans leur adaptation à la vie avec un trouble d’apprentissage et/ou de comportement, ou pour tenter d’améliorer la communication avec leurs parents. J’accorde beaucoup d’importance à leur faire vivre des réussites en m’appuyant sur leurs forces et leurs aptitudes. Souvent, je me sers du dessin pour les amener à décrire leurs émotions et apprendre à mieux les gérer.
Ce que j’aimerais que la population sache des travailleuses sociales, c’est que nous aidons les gens tant volontaires que non volontaires à consulter. Nous le faisons toujours avec la plus grande bienveillance et empathie, et sans jamais porter de jugement.