Malgré tous les efforts louables déployés depuis les dernières années pour prévenir ce terrible fléau qu’est le suicide, il demeure inacceptable que notre société ne puisse venir en aide, au bon moment, à une personne en détresse qui ne veut pas mourir, mais bien cesse de souffrir.
Les travailleurs sociaux, de même que les thérapeutes conjugaux et familiaux, sont présents et actifs tant en prévention qu’en intervention en matière de suicide. Au-delà de leurs compétences, ces professionnels sont reconnus pour leur sensibilité, leur capacité à détecter la détresse et à créer ce lien de confiance sans lequel rien n’est possible. Ils savent comment prendre en compte l’ensemble des éléments qui fragilisent les personnes, tout en misant sur leurs forces. Ils offrent leurs services professionnels tant aux jeunes et aux familles qu’aux femmes et aux hommes de tous âges.
Je tiens à profiter de la 28e édition de la Semaine québécoise de prévention du suicide pour rendre hommage à tous ces intervenants, professionnels et organismes qui se dévouent au quotidien pour libérer la parole et amener les personnes à demander de l’aide avant de commettre l’irréparable.