Avis 120 – L’utilisation d’outils d’évaluation (tests) par les travailleurs sociaux et les thérapeutes conjugaux et familiaux

Martin Simard agit à titre de travailleur social. Il procède à des évaluations psychosociales en vue de l’homologation de mandats, de l’ouverture de régimes de protection ou de l’évaluation de l’inaptitude d’une personne à donner ou à refuser son consentement aux soins (incluant l’hébergement) requis par l’état de santé de la personne. Dans le cadre de ce travail, il rencontre fréquemment des personnes âgées présentant des atteintes cognitives (pertes de mémoire, désorientation, diminution des capacités langagières, de planification, de calcul, etc.).

Martin n’a pas toujours accès à des évaluations faites par d’autres professionnels, par exemple : des ergothérapeutes, des neuropsychologues ou des orthophonistes. Il doit formuler sa propre opinion et reconsidère la possibilité d’utiliser lui-même certains tests, tels que le mini mental (MMS), afin de déterminer la capacité de la personne à prendre des décisions la concernant.

M. Simard se questionne sur sa qualité comme travailleur social à faire passer ces tests. De plus, il est préoccupé par les enjeux afférents ainsi que les précautions à prendre lors de l’administration de ces tests, le cas échéant.

Document