Montréal, 7 février 2018 – Francine Charbonneau, ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation, annonçait aujourd’hui l’adoption d’une entente-cadre nationale pour lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées. Présente à la conférence de presse, la présidente de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), Mme Guylaine Ouimette, se réjouissait de cette offensive pour la protection des personnes aînées.
« Le Québec se concerte et se mobilise pour faire face à la maltraitance. » – Guylaine Ouimette, T.S., présidente, OTSTCFQ.
Ce partenariat de huit ministères et organismes gouvernementaux formalise les responsabilités des différents partenaires et définit les principes directeurs d’un processus d’intervention concertée. Tous les intervenants pourront ainsi agir rapidement et en complémentarité, dans le meilleur intérêt des personnes vulnérables.
Conditions d’intervention
Pour que soit lancé le processus d’intervention concerté, la situation doit répondre à trois conditions :
- il doit y avoir des motifs raisonnables de croire qu’il y a maltraitance au sens de la Loi;
- la situation doit nécessiter une concertation entre les intervenants;
- il doit y avoir des motifs raisonnables de croire que la maltraitance pourrait constituer une infraction criminelle ou pénale.
La maltraitance : un enjeu social
L’engagement collectif d’aujourd’hui répond à des préoccupations régulièrement soulevées par les membres de l’OTSTCFQ : « Les travailleurs sociaux sont très présents auprès des plus vulnérables et directement interpellés par les enjeux de protection. Ils sont souvent témoins de situation d’abus, tant physique que matériel et financier. Cette annonce consolide et réaffirme la volonté de l’État de voir à la sécurité et au mieux-être de nos aînés. » – Guylaine Ouimette, travailleuse sociale, présidente de l’OTSTCFQ.
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Source : Luc Trottier
Directeur des communications
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Note : Mme Ouimette est disponible pour entrevues.