À l’aube de la Journée internationale des familles, l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (l’Ordre) dévoile les résultats d’un sondage Léger selon lequel une augmentation des tensions se serait fait sentir dans les foyers québécois durant la pandémie. C’est ce qu’a observé près d’un tiers (30 %) des répondants au sondage, et cette proportion augmente à 40 % lorsqu’il y a présence d’enfants.
Réalisée en vue de la Semaine des thérapeutes conjugaux et familiaux qui s’amorce aujourd’hui, cette étude, au cours de laquelle 1 51 Québécois ont été sondés à la mi-avril*, présente aussi des données intéressantes sur les professionnels étant perçus comme les plus compétents pour résoudre les conflits ou les tensions au sein des couples et des familles. Effectivement, 48 % des participants n’ont tout simplement pas souhaité répondre ou n’ont pas été en mesure de nommer un professionnel. Parmi les 52 % ayant fourni une réponse, 27 % ont spontanément mentionné le psychologue, alors que les autres ont suggéré une variété de professionnels (membres ou non d’un ordre professionnel). Ces statistiques semblent démontrer une certaine méconnaissance du seul professionnel formé spécifiquement pour intervenir auprès des couples et des familles, soit le thérapeute conjugal et familial.