Je porte fièrement le titre de travailleuse sociale depuis 11 ans et j’exerce en pratique autonome depuis deux ans dans la région de Victoriaville. Ma spécialité est la santé mentale et le développement personnel, auprès des clientèles adulte et adolescente. Mes clients me sont référés par des programmes d’aide aux employés, par les médias sociaux et par le bouche-à-oreille.
Je suis devenue travailleuse sociale parce que je voulais faire une différence dans la vie des gens. Aujourd’hui je fais ce travail en ayant toujours en tête d’inspirer les gens à croire en leur potentiel. Je compare mon travail à cette image : lorsqu’un client vient me rencontrer, c’est moi qui a la lanterne afin de lui donner la possibilité de voir sa situation avec une perspective différente. À la fin du suivi, mon travail est de faire que mon client repartira avec cette lanterne, parce qu’il aura développé des connaissances et des compétences qui lui resteront.
Ce qui me rend particulièrement fière, professionnellement, c’est de constater que j’ai la capacité d’aider les gens à reprendre du pouvoir sur leur vie. C’est vraiment gratifiant.
Lors de mes rencontres, je m’efforce de voir la personne dans sa globalité, en mettant de l’avant ses forces et ses réussites. Je sollicite son opinion et son expertise (parce que le client est toujours l’expert de sa situation) pour proposer des pistes de solutions ou faire de l’enseignement afin que la personne puisse à nouveau voler de ses propres ailes.
Mon plus grand défi professionnel est de démontrer l’apport du travail social auprès des individus dans notre société. Parce qu’il faut se le rappeler, le travail social est unique et a une merveilleuse palette de couleurs.
Si je pouvais déconstruire une idée préconçue au sujet des travailleurs sociaux, ce serait que nous ne sommes pas qualifiés pour aider les gens dans le domaine de la santé mentale, ce qui est complètement faux. L’État a d’ailleurs reconnu nos compétences dans le domaine en nous confiant des actes réservés. J’aime bien cette image qui dit qu’un psychologue rencontre un « problème » alors que le travailleur social rencontre une « personne ». L’Humain avant tout, quoi!